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Bonjour, je suis séropositif depuis 18 ans et je me demandais si le VIH pouvait être responsable de mes trouble de santé mentale. Ce n'est pas écrit dans la littérature mais moi je pense que si le virus se trouve dans le cerveau et bien il peut y faire des ravages. Voilà depuis 4 ans je souffres d'anxiété sévère, et on m'a diagnostiqué un trouble de la personnalité limite (borderline). Je ne trouve pas d'explication à mon anxiété, c'est un symptôme très "physique", je suis plus capable de travailler car je suis pas capable de me concentrer et à cause de l'anxiété, j'ai des troubles avec ma mémoire aussi, ma mémoire à court et moyen terme est affecté. Y a t-il quelqu'un qui a vécu ou qui vit la même chose que moi? Merci

Commentaires

Portrait de manuseb

Qu'en dit ton médecin?Pour ma part, les pertes de mémoire je les attribue aux effets des traitements et je pense qu'ils accentuent l'anxiété latente en chacun de nous.Maintenant, l'anxiété que tu ressens peut être liée à beaucoup de choses: ta situation familiale,professionnelle,intime.As-tu essayé d'en parler à un psy?En tout cas courage,la première chose à faire c'est d'en parler!Parfois certaines réponses viennent du seul fait de s'être posé la question.

Portrait de maya

grrrr j'avais ecrit une tartine et tout s'est effacé

vive la technique

il est question dans la littérature de demences liees au vih si.

En revanche les troubles borderline je ne sais pas, en ce qui me concerne je suis borderline depuis l'age de 15 ANS, le vih n'a rien arrangé à cette fragilité deja existante.A L'epoque on parlait de maniaco depression puis c'est devenu autre chose mais tout ca sont des mots..

Pour m"equilibrer on me donne du lithium depuis tout ce temps.

En periode de crise (rares maintenant mais hautement suicidaires dans le temps) : un antipsychotique durant qq semaines voire mois ca depend.

Je ne vais plus voir de psy, ras le bol de raconter ma vie et de decortiquer tous ces noeuds, j'ai deblayé le plus gros pendant 8 ans.

Si tu es diagnosiqué borderline c'est que tu as consulté un psy j'imagine ?

QU'est ce qu'il te propose pour apaiser tes angoisses ?

bisous

Portrait de hairy

Pour savoir si vous etes border line vous devez avoir 5 de ses symptomes :

- Problèmes relationnels
- Incapacité à gérer ses émotions ou victime de ses émotions
- Changements d’humeurs soudains, intenses rapides ou fréquents
- Anxiété
- Relations de type Amour / Haine. Pense autrui en Tout Bon / Tout Mauvais sans compromis
- Sentiment d’être une " victime ", incapacité à accepter ses propres responsabilités
- Sentiment de déprime, tristesse ou de vide
- Accès de colère fréquents ou imprévisibles (extériorisés ou pas)
- Image de soi instable
- Peur de l’abandon
- Comportements impulsifs autodestructeurs comme la Boulimie, Sexualité à risque, Anorexie, Dépenses incontrôlées, Alcool, Drogue, Conduite dangereuse, Abus de médicaments, …
- Attaques de rage
- Tentatives de suicides ou d’automutilation comme se couper, se brûler, se griffer

Portrait de izeline

Bordeline, plusieurs des élements cités au dessus, mais seul un psy peut faire le diagnostic ..

Que les traitements modifient la chimie du cerveau, oui peut être..et que cela souligne certains traits de nos personnalité peut être aussi ...

Mais le fait de vivre avec ce truc est en soi angoissant, déstabilisant, et puis 18 ans c'est long, il arrive qu'on fasse des bilans de vie et que des changements liés à l'âge nous affectent plus ou moins  ...Je crois que cela pose aussi  la question de la qualité de vie.

La lutte contre l'angoisse ( que tous nous connaissons plus ou moins) s'appuie sur nos richesses de vie, nos soupapes, nos forces, les élements qui nous réassurent ...

Par contre sûre :  l'anxiété affecte la mémoire, de curieux phénomènes qui focalisent lamémoire sur des choses plus sombres ou plus négatives ...

Une amie me disait recemment : "moi je ne pourrai pas vivre avec cela". Et je sais que j'ai la chance d'être "forte" comme on dit... plutôt stable psychologiquement, avec de bonnes défences et des capacités à rebondir.

As tu vu un psy, pas forcement pour y passer 8 ans , mais pour faire le point sur tout cela .....

bon courage

Portrait de jako44

jako44

Moi aussi je souffre actuelllement d'affection Psychologique ( un mélange de dépression et d'angoisse).Je suis actuelllement suivi,par un psy, mais le problême est que je ne supporte pas les anti dépresseurs qui me rendent trop nerveux, pourtant ça m'aiderai bien, mais bon, je dois faire sans. Enfin bref, depuis 3 ans je bascule dans la déprime ( lié à un contexte pesant)....Et pourtant ce n'est pas ma nature suis un réel bon vivant, et le VIH n'est pas un souci pour moi....Mais là actuelllement suis très fatigué,un peu désespéré et me renferme, car plus beaucoup de force et ne sait pas comment m'en sortir. Je souhaite rencontrer ou discuter avec quelqu'un, qui est un peu commme moi, et qui pourrait me comprendre. Je pense que  ça pourrait m'aider à m'en sortir. Merci

Portrait de bear

Moi je pense que les effets secondaires sont largement sous evalués.
A t'on pris la peine de mesurer le taux de suicide chez ceux qui sont sous tri...
Deja quand je regarde le nombre de mec seropo que je connais qui depuis 1997 (année d'arrivée des tri) se sont suicides...Si je compare a mes amis hétéro le nombre de gens qui se suicide dans mon entourage qui est seropo c'est au moins 20 fois plus....
Les bilans sanguins c'est bien mais la santé mentale des seropos, elle n'apparait pas dans les bilans. ... a mon avis sa craint... Surtout que moi je m'apperçois plus le temps passe plus le temps que je passe dans des episodes de depression et de plus en plus frequent et que en plus je pense que je suis devenu borderline....

J'ai eu la bonne idée de rencontre la psy de l'hopital ... une catastrophe je suis tomber sur une conne ... la pénurie du personnel hospitalier fait que y'a des gens qui a l'evidence sont pas leur place...

Portrait de Gigilamoroso

Je peux te poser une petite question?  tout d'abord tu accepte ta seropositivité ?

Portrait de Gigilamoroso

réponse de Jako55 déplacée

tout d"abord, merci, pour ton message...A part ça, je n'ai pas de problême avec ma sérositivité et je l'accepte complètement...Pour le sport, j'm pas trop ça et en plus , j'aidéjà du mal a sortir mon chien et a faire l etour du parc de Beaulieu ( à Nantes )...J'ai hate de rntrer. Oups excuse je n'ai pas compris " ttments ": c'est quoi ?

 

jako44,

Portrait de ecceomo

oui, comme toi j'ai beaucoup connu et connaît encore (pas maintenant non la chance  de me  sentir heureux depuis 2008), l'anxiété l'angoisse est une douleur dans la poitrine et la gorge très très dure... et qui bloque tout le reste. Ma psy a l'hôpital m'a vraiment soutenu en plus que pro !... mes médecins ont su faire la part des choses (sauf certain rayé de mon carnet).

L'ostéo m'a fait aussi beaucoup de bien (ma kiné est super) et aussi la relaxation... faire agir son corps le faire bouger, et puis l'amour le sexe sont vital pour moi... Et oser retrouver le "marché" du désir a été un pas difficile

 

Mais cette douleur immonde est bien peu écoutée 

 

bon courage

 

ecceomo 

 

Positivement / /De passage avant compostage

Portrait de maya

est totalement evincée par les medecins. Ce qui compte pour eux est de baisser la charge virale et de remonter les T4 , tres mathematique en fait et en dehors de ca...j'en connais peu qui s'inquietent du reste. Et on ne peut pas dire que ca a bcp evolué en 25 ans à ce niveau.

aller voir ailleurs et trouver des aides qui peuvent etre osteo, kiné, relaxation, yoga psy etc ...il fautavoir du temps, ne pas travailler et quand on a du temps c'est svt qu'on est à l'aah donc plus de moyens..

De plus il ya pathologie de fonds et depression momentanée.

La palette des antidepresseurs est assez large , on peut peut etre aussi te donner des anxiolytiques si les antidepresseurs ne te conviennent pas jako.

Portrait de ecceomo

vrai que ça prend du temps mais ce n'est pas du temps perdu !... combien de temps perdu à souffrir solo ... ce qui est plus nécessaire c'est de trouver les bonnes personnes et qu'elles existent dans un rayon raisonnable.

j'ai déménagé 1 fois en 20 ans de sida, j'ai eu la chance d'être déjà en lien avec des personnes super déjà soignant dans l'épidémie  quand je suis devenu séropo... Mon déménagement m'a obligé à trouver une nouvelle équipe et j'ai épuisé beaucoup de médecins etc... avant de trouver ce pool qui m'accompagne aujourd'hui (et déjà depuis 9 ans)

 

enfin question temps, il y a des professions où l'on gère son travail et qui permet de s'adapter...

la relaxation, (j'ai pas parler de yoga mais pourquoi pas) cela se fait tout seul chez soi...  

enfin les molécules ne sont pas obligatoirement des panacée, si dans certain cas leur effet se fait sentir et le bénéfice est là, dans d'autres (moi) ça n'a pas servit ... avec d'autres risques pas tous secondaires... Je trouve qu'il ne devrait pas y avoir de délivrance d'antidépresseurs sans accompagnement par la parole...

 

moi, n'ayant pas de problème avec l'alcool, j'ai un dicton :"t'as les nerfs, bois une bière"       je vous dis pas les soir de rage ...

 

ecceomo 

 

 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de maya

se proposent à nous pour ameliorer une qualite de vie mise à mal .

je suis bien d'acord avec toi ecce. et il faut aller vers ce qui fait du bien.

seulement c valable pour ce qui ne tient pas d'une pathologie de fonds,  (la encore on est pas egaux)etre borderline, maniaco depressif ou encore bipolaire fait que ca te mine du reveil ou tu n'as plus d'energie et envie de disparaitre au soir ou le sommeil vient sauveur, t'arracher à tes noires pensées.

luttrer contre soi et ces instincts c epuisant, surtout à long terme et avec des moyens limités.

Portrait de izeline

D'ou l'importance de se faire aider !

Et peut être que plutôt que de choisir la technique il vaut mieux choisir le thérapeute . celui avec qui ça passe, avec qui on est bien... l'empathie

Gare quand même aux vendeurs de techniques "magiques " et souvent charlatanesques...

Et si le syndrôme, "maladie psy" est clairement identifié alors oui, la chimie le temps qu'il faut ..

A tenter de s'en sortir seul je crois qu'on risque de s'enfermer dans son mal..; voir quelqu'un permet de consacrer un temps au soin et le reste à vivre.. sourire ca c'est interessant !

Portrait de izeline

PS : je me demande si les démences en question ne sont pas associées à des pathologies cerebrales qui se sont développées ??
Portrait de Zauberberg

Tu poses la question "A-t-on pris la peine de mesurer le taux de suicide chez ceux qui sont sous tri ?".

C'est vrai que c'est un sujet d'enquête. Mais plus généralement on devrait enquêter sur le taux de suicide des gays quel que soit leur âge. On se concentre souvent sur les jeunes qui découvrent leur homosexualité. Comment évolue-t-on en âge avec l'homosexualité ? Y a-t-il des impacts sur le suicidde et sur les pratiques suicdaires. D'une certaine manière, le sexe sans préservatif ne constitue-t-il pas une forme de suicide lent ?

Une enquête française a montré un lien chez les séropos passifs entre leurs pratiques non protégées et des traumatismes subis dans l'enfance ou l'adolescence.

Une étude canadienne a quant à elle étudié le taux de suicide après 35 ans, très important, et sans relation franche avec le vih.

Portrait de Polarbear

J'avais déjà posté un post sur Ma dépression et je viens de lire celui ci. Je vois finalement un psychanalyste ce Jeudi. Car j'ai vraiment besoin d'aide, sinon je crois que je ne vais pas pouvoir continuer ma route. D'ailleurs le psy quand je l'ai eu au tel ne comprenait pas pourquoi je n'étais pas arrêté (travail) et pour moi c'est impensable!

En tout cas je viens de découvrir donc ce qu'est le Borderline. J'ai tous les symptômes mais cela depuis que je suis petit : Relation paternel, relation avec les autres, changements de caractère (très embêtant pour les autres personnes surtout aux boulot), impossible d'être relationnel,  on m'a toujours connu triste, sensation d'abandon....alors des angoisses, du stress depuis toujours, des cris nocturnes, des cauchemars, toujours l'impression que l'on veut me tuer, des rêves de meurtres.... Si je me fais diagnostiquer pour Borderline, alors pourquoi après toute ces années, ça n'a pas été diagnostiqué? Jusqu'ici on ne me parlait que dépression... Idées de suicides tous les jours, plus tentatives a 15 ans et apres quand j'etais plus vieux. Il est vrai que j'ai habité aux USA et donc je n'ai peut être pas vu les bonnes personnes? Je parlais a des therapistes mais juste parler pour se sentir bien n'était pas assez, il fallait agir et guérir, car est ce une maladie?. En tout cas je vois le psy donc, jeudi et j'espère m'en sortir, car c'est surtout au niveau de mon boulot que c'est dur. 

Portrait de Zauberberg

Louis II de Bavière était borderline. Diana aussi. Sarko l'est-il ? Philippe Katerine le chante... Un de nos présidents de La république l'a été assurément : Paul Deschanel.

Finalement, ce qui rassure, c'est qu'avec la vie qu'on mène, on l'est tous plus ou moins.

Plus sérieusement, il ne faut pas confondre syndrome borderline et maniaco-dépression. Se rapprocher d'un psychiatre peut être utile.

Portrait de Zagadoum

Trés Franchement.

Nous avons le mal du siècle.

Chiche !

Donc de fait nous sommes sur un spectre qui oscille entre le rejet et la compassion tendance sirop de glucose , en ce qui concerne le regard qui est versé sur nous-autres.

Ensuite oubliez pas que le " dis moi comment tu l'as eu " , tu sauras ce que je pense de toi et le lot courant.

 Donc comment ne pas être anxieux , apeuré , oscillant entre les émotions , voire franchement replié sur soi , et espérant ne pas être une huitre fermée pour le restant de ses jours?

Nous avons un traitement qui marche ou qui marche pas , ce serait commode si tous les problèmes étaient physiques , malheureusement je pense que le trauma psychique qui résulte de la séropositivité , ne serai-ce qu'au travers la manière dont on en parle : " On est séropositifs ( et ça pourrait ne pas être identitaire ?) , souvent on use du SIDA pour parler du VIH ( entre ces deux stades ya une grosse grosse différence),et le plus dur c'est que lorsque l'on se confronte soi même au regard qu'on avait " avant " , sur les personnes qui vivant avec le virus , alors que on l''a à présent , et bien , c'est rarement tip-top.

On a aussi des profils de border line , car on nous met au bord aussi ! et il faut se battre pour ne pas le rester , et dvinju que c'est dur !

Portrait de sonia

c'est bien embêtant tout ça, le vih agit bien sur la santé mentale mais il est tabou pour certaines personnes en plus du virus d'évoquer les atteintes sur le cerveau.

Portrait de youyou

Ouai avec tout ce ( joli ) mélange, nos émotions d'enfants qu'on croit trop souvent disparues, mais finalement, toujours en effervescence dans notre tirroir de "sensibilité" fait qu'un jour ou l'autre on finit par péter les plombs + fort que d'ordinaire. On nous prescrit alors des anti dépresseurs, es ce bien ce dont on a besoin? pour ma part je n'en suis pas convaincue du tout pour en avoir fait l'expérience. Pour une durée très limité ok, mais si les symptômes persistent il faut chercher ailleurs, car les anti dépresseurs n'ont + leurs place. Le passé, le présent, l'avenir, on réagit tous tellement différemment c'est assez compliqué et personne dans le milieu médical en prend compte...J'ai lu + haut que la charge virale et les T4 sont la seule préoccupation de la plupart de ceux qui nous suivent pour ce virus appelé vih, vivivi je suis complétement d'accord avec ça.

Alors, certains diront, livrés à eux même mais que faire? Eh bien prendre conscience qu'il faut se botter le cul soi même. Moins on attend des autres et mieux on se sent. Bien sûr pour certains c'est moins dur. ( il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu.)

Je vais prendre 50 ans, et depuis 6ans ma tête fonctionne beaucoup mieux. Je ne me laisse + parasiter par ce qui m'a longtemps empêcher d'avancer. Quant au vlo que je pratique au quotidien, c'est maintenant de source sûr que je peux l'appeler mon anti dépresseur.

Portrait de Zagadoum

Oui mais il faut pas lui mettre tout sur le dos, l'argument du , ton virus te rend fou , tu sais pas ce que tu dis , sincèrement  a éviter.

On me l'a seriné durant mon adolescence  , surtout dans le cadre de disputes , et je ne compte pas les scanner qu'on m'a faire sur ma demande , pour me tranquiliser , et j'avais rien.

Juste pour Info mon père est mort d'une toxoplasmose cérébrale.

ça peut être vrai , surtout si il y'a une forte immuno-depression , mais trés franchement avec une VL indétectable , un taux de t4 élevé , sauf si traitement particulier  : de type sustiva , où bien intérféron , qui ont un impact certain . voire tout simplement si en phase SIDA il y'a une encéphalopathie , je suis plus que sceptique.

Par contre ce qui rend anxieux , et troublé , c'est des conditions sociales de vie difficiles dues à la présence du Virus, et à nos histoires respectives ça oui.

J'en suis persuadé.

Portrait de micheltlse

Je lis que les médecins qui vous suivent ne s'occupent pas de votre psychisme. Il faut faire la part des choses. Le plus important est de trouver "son" médecin référent qui prend en compte cette dimension, centralise ttes les infos et peut faire aussi des ordonnances à 100% pour les kinés. Pour le virologue, dans un cadre hospitalier performant comme le SMIT de Toulouse, par exemple, il travaille en consultation et peux sembler ne s'intéresser qu'aux bilans mais il y a des psys et un bureau d'écoute thérapeutique, autant de point d'écoutes qui font remonter l'info au virologue qui en tient compte dans ses prpositions de choix thérapeutiques. Evidemment, je décris une situation peut-être rare et dont le bon fonctionnement (et le effets bénéfiques) dépend de bien d'autres facteurs (contexte affectif et social). Ce que je veux dire c'est que parfois les outils de prises en charge psy existent bel et bien mais que nous les laissons de côté, tout en nous plaignant qd même ... 
Portrait de Zagadoum

comme si la médecine et les psys pouvait tout résoudre. c'est de la pensée magique ça.

On se sort du trou par ces outils certes , mais aussi par soi même.

Et crois moi , un brin  de tendresse , un souffle d'affection , ton médecin ou ton psy ne pourront jamais te l'apporter :)

Portrait de youyou

suis quelque peu d'accord avec toi voisin du dessus. Un suivi médical ( traitement compris ) ne resout pas tout, même "gentil médecin" soit il ou psy compréhensif et à l'écoute.  Pour un meilleur et + profond bien -être la recette c'est quand même l'affectif que chacun a ou n'a pas dans sa vie, sa famille que chacun a ou n'a pas, les finances que chacun a ou n'a pas, ben ouai ça aide bien ça aussi, enfin il me semble. Alors on a, on a pas, ben après faut jongler avec ses propres affres.
Portrait de fab34

Personnellement, j'ai fait une dépression quelques mois après avoir apprit que j'étais séropo, puis on m'a diagnostiqué bipolaire "ex maniaco-dépressif". On a "remonté le temps" avec un de mes psy et effectivement, j'avais dans mon enfance et mon adolescence déjà eu des symptômes de ce type : dépression ou épisode maniaque : faire tout à l'excés comme si l'on était invulnérable : addiction : alcool, tabac, drogue, conduite auto à risque, achats compulsifs...etc. Tout cela m'a été révélé "grâce" à ma première dépression. Je prends des traitements psy, notamment des timorégulateurs pour avoir une humeur assez constante et ne faire ni dépression, ni épisode maniaque et cela m'aide beaucoup. Maintenant chaque cas est particulier, derriére une dépression ne se cache pas forcément une bipolarité, bien au contraire. La bipolarité étant une maladie psy bien précise aux effets reconnus, et pas diagnostiquée à la légère. Pour info, dans ma famille, nous sommes huit à être bipolaire, et des études cherchent à savoir s'il y a un facteur génétique.

Une déprime, ou une grave dépréssion ne sont pas la même chose, il faut, à mon avis consulter un psy et non pas son généraliste car ils prescrivent à tour de bras des anti-dépresseurs ou anxiolytiques, sans avoir eu une formation psy : chacun son boulot!!!

La bipolarité ne consiste pas seulement à prendre des médicaments, mais aussi à avoir une bonne hygiène de vie quand c'est possible : alimentation, sport, sommeil,  boulot, amis ...etc

Tout ceci pour dire que seuls les médicaments ne peuvent "guérir" quelqu'un au niveau psy, quelque soit la pathologie.

Il y a de nombreux exemples de célébrités bipolaires : Michel-Ange, Balzac, Berlioz, Van Gogh...etc et à leur époque, il n'y avait pas de traitement, ce qui ne leur a pas empéché de devenir ce qu'ils sont, et tant bien même qu'il y aurait eu des traitements, auraient-ils été aussi "productifs"? Car ils "utilisaient" leurs épisodes maniaques pour créer.

Bref, je cesse de vous ennuyer, bon courage, pour ceux qui on une déprime ou une dépression, ce n'est pas la fin du monde (et je sais de quoi je parle).

Prenez soin de vous et positivez.