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Mots clés  : réservoircure

Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM) a mis au point une technique de détection des rares cellules qui cachent le VIH et résistent aux traitements antirétroviraux, une étape importante dans la recherche d'une cure pour guérir de l'infection.

L'auteur principal d'une étude sur le sujet, le docteur Daniel Kaufmann, explique qu'il est ainsi possible de trouver le virus dormant chez les patients sous trithérapie et de le « réveiller », pour ensuite l'éliminer.

Ces cellules, les « réservoirs du VIH », sont celles dans lesquelles le virus persiste au cours des trithérapies. Les médicaments antirétroviraux réussissent généralement à contrôler la charge virale chez les parents infectés par le VIH, ce qui empêche l'évolution vers le syndrome d'immunodéficience acquise (sida). Mais certains virus restent cachés pendant des années et peuvent se réactiver si les patients cessent leur traitement.

L'équipe du docteur Kaufmann a mis au point une nouvelle technique de détection des réservoirs qui fait, en quelque sorte, la « photo » individuelle de la cellule réservoir. Cette approche est 1000 fois plus précise que les techniques actuelles. Une fois les « cachettes » du VIH trouvées, différents groupes de chercheurs misent sur une technique impliquant de réveiller le virus dormant dans les cellules, de sorte qu'il devient visible pour le système immunitaire ou d'autres médicaments qui pourront l'éliminer.

 

D'un patient à l'autre, le virus se cache dans des cellules similaires à première vue, mais il existe en fait une grande variabilité entre les individus, de sorte qu'il faudra peut-être adapter le traitement pour chaque patient, selon les cachettes précises du VIH, précise le docteur Kaufmann.

Avant d'en arriver à un traitement potentiel pour l'humain, les chercheurs prévoient évaluer l'efficacité de nouveaux médicaments à réveiller les réservoirs du virus équivalent du VIH chez le singe. Si les médicaments sont bien tolérés, les essais cliniques pourront débuter dans quelques années.

http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201609/19/01-5022025-une-nouvel...

 

 

Commentaires

Portrait de Pierre75020

C'est une très bonne nouvelle, la science avance donc et nous ne devons pas perdre confiance même si pour ma part je ne serais peut être plus là pour en profiter.

Portrait de Lifemass

Les choses avances sur le plan recherche, mais parfois on se demande à quand cela sera réalisé ? parfois j'ai l'impression que les gens déjà contaminés sont condamnés à s'accrocher qu'aux traitements. N'oubliez pas qu'il y a les moins jeunes qui arrivent et qui ont vraiment besoin d'être protégé efficacement.