Les archives communautaires

Qu'est ce qui est le plus dur ? vivre avec le VIH et manger ses petites pillules pour avoir bonne mine, ou vivre seul sans amour ?Les pillules... avec le temps je m'y suis fait ! je ne les oublies même pas... Vivre seul après une vie de couple... je n'arrive pas à m'y faire !Et c'est là que commence la galère... déjà que ce n'est pas évident de rencontrer quelqu'un qui me plait et avec qui je puisse avoir des affinités...alors quand je lui parle de ma séropositivité... 9 fois sur 10 il part en courrant ! et quand il reste... il a peur, peur de ne pas savoir comment faire, quoi dire, etc...Est-ce que si je rencontrais quelqu'un comme moi (séropositif) cela serait plus facile ?Il ne partirait pas en courrant... mais est-ce qu'au quotidien c'est plus facile d'être avecc un séropo ?Vous en pensez quoi ?et vous ? vous vivez avec un séro+ ou un sero- ?Je suis curieux... j'attends de vous lire. Patrick

Commentaires

Portrait de Kaaphar

Salut Patrick, Personnellement, je pense que c'est plus facile de vivre (sous entendu avoir aussi des relations sexe) avec un/une séropo. Ca permet peut-être de mieux comprendre ce que ça modifie dans les schémas du monde de chacun et aussi de ne pas flipper de contaminer l'autre ou d'être contaminé(e) par lui/elle. C'est le sérochoix (préféré au terme sérotriage) et ça fait des années que le journal Remaides à amener ça avec ses fameuses PA, et de nos jours il y a des sites de "rencontres" (de cul donc !) où il est possible d'exprimer son statut séro et quelques sites "sida" qui proposent des PA et maintenant……… SERONET !!! (et ses PA rencontres).

Moi, je n'ai pas de relation "fixe" depuis un paquet de temps ; quelques bons potes friendfucking et ça me va très bien pour l'instant. Je choisis mes camarades de jeux séropos vih only, c'est plus simple et ça permet de négocier la capote d'un commun accord. Faut dire que j'ai été traumatisé par une relation avec un séroneg hypocondriaque (ça aide pas !!). Et puis j'ai aussi le VHC ! et avec toutes les conneries qu'on peut lire sur internet et que certaines associations colportent en rouge capitale sur la contamination "sexuelle" de l'hépatite C, ça entraîne une discrimination et un rejet des séropos mono vih vers les co--infectés ou mono-vhc ; mais j'en recauserai un jour…
@+ Le kaaphar
Portrait de ptitmatou75

Mon ami est négatif. Quand il l'a appris pour moi, il a été effondré. On en a parlé. Et il est pas con du tout, donc comprend bien que je ne suis pas le seul concerné, qu'on est nombreux, ça pouvait donc très bien tombé sur moi. Je ne vois pas pourquoi on se serait quitté pour un truc pareil. Cela aurait été ridicule. Qu'il soit positif ou négatif n'aurait pas changé grand chose. C'est vrai que la relation n'est pas à son début, ça fait pas mal d'année maintenant. On se connaît bien. La séropositivité, c'est un problème parmi d'autres, pas le premier qu'on affronte, même si celui-là est plus important et inquiétant sur le futur. Il reste qu'il y a pas mal d'éléments positifs, notamment du fait des traitements qui changent tout. On n'est plus comme il y a 20 ans. Et puis on finit par ne plus y penser tout le temps, la vie reprend son train avec certes des changements, plus de maturité . On a vieilli d'un coup tous les deux, mais dans un sens positif, je pense qu'on voit la vie avec plus d'intensité, elle est plus aiguisée qu'avant. Jusqu'ici tout va bien. Je dois dire quand si je devais me retrouver seul, je pense que cela serait difficile, mais je me disais la même chose avant d'être séropo. Alors mystère. Et puis de toute façon il faut bien aller de l'avant, non ?
Portrait de vpelletier

ça fait 16 ans que je vis avec ce virus, et depuis le début, il était clair pour moi que je ne vivrais et ne coucherais qu'avec des séro+. J'avais vécu 3 ans avec un sero+ quand j'étais séroneg (mais je ne me suis pas contaminé avec lui) et je ne voulais pas faire vivre "ça" à quelqu'un d'autre. C'était super galère pour moi d'être séroneg et de vivre avec un séro+, surtout au moment de mettre la capote qui rappelle à chaque fois la différence de statut et qui fait que parfois on l'oublie et on angoisse sans rien dire. Je ne me sentais pas de vivre ça dans l'autre sens et de le faire vivre à quelqu'un d'autre.. Depuis je n'ai donc eu que des histoires d'amour avec des séropos, et parfois des histoires de sexe (très sympa d'ailleurs) avec des séronegs. Mais j'aurais du mal à m'engager plus. Ce qui m'agace le plus c'est quand je parle de ce sérochoix, et que automatiquement les gens pensent que c'est pour ne pas mettre de capote. Alors que ça n'a rien à voir. C'est juste de ne pas vivre cette angoisse du risque d'avoir contaminé même en mettant une capote. C'est irrationnel mais cette peur est bien réelle.Je préfère ne plus la vivre. Avec mon mec on se protège toujours ensemble, c'est aussi peu rationnel (on est ensemble depuis 12 ans), mais c'est aussi le moyen de continuer avec l'habitude de mettre une capote à chaque fois. On ne sait jamais.... Donc, pour moi, sérochoix ne veux pas dire non protection.
Portrait de gronours

moi ça fait 15 ans que je suis avec mon mari séropo, et ça fait presque 2 ans qu'on baise plus...en ce moment (hier pour la deuxième injection) on essaie (enfin, il essaie) les injection de testo. La première inection a pas marché, mais il parait qu'il faut un peu de temps chez certains. Alors parfois (rarement quand même) je vais voir ailleurs si l'herbe est plus verte ! je ne demande jamais et ne dis jamais ma sérologie mais en même temps, pas question de pratiques sans protection (enfin, ça dépend pour quoi, la pipe c'est plus agréable sans, mais je gère..."l'aboutissement"). Par contre je ne dis pas que j'ai toujours fait attention avec mon mari...
Portrait de PRIMA DONNA

Malheuresement séroneg ou séropos, je crois méme combat. J'ai vécu avec un séroneg 12 ans et maintenant avec un séropos et je vois pas la différence. Quand les choses sont dites, je crois que les problemes de couples vont plus loin , que simplement sur le choix de sérologie. Mais l'amour tout le monde y a le droit, et toi aussi patrick. Bises a toi PRIMA DONNA
Portrait de ptitmatou75

Ca m'intéresse. Tu peux en dire plus sur ces injections ? Il faut en faire plusieurs ? C'est remboursé ?
Portrait de gronours

oui c'est pris dans le cadre de l'ALD. J'ai un pote qui grimpe aux rideaux depuis qu'il en fait, le résultat dépend de chacun. Faut voir avec son médecin, quand il suit pour le VIH, il doit être au courant des injections
Portrait de gaynard

depuis pas mal de temps je me pose pas mal de question ,je suis mal dans ma peaux, et entre les effet secondaire des traitements, et mes multi pathologie (neuropathie des membres inférieurs et une ostéonecrose de la tête fémorale droite et maintenant de l'ostéoporose,perte de ma libido ) je ne sait pas si il y aura un jour quelqu'un que je pourrais aimer , seulement même mes rencontre (et elle sont peut fréquente) avec des séropositifs, ne m'apporte rien de bien satisfaisant même si je suis sur mes jambes je ne suis plus aussi performant qu'il y a encore quelques années , je manque de sommeil a cause des effets secondaire des traitement et cela se vois sur mon visage , et cela fait reculer mes prétendant potentiel, moi aussi je fait des injections de testo ,sans effet pour l'instant la première injection ne m'a pas été très efficasse et comment construire une relation si je ne peut avoir de désir sexuel, et dans le vaucluse les mecs sero+ se cache ont t'il tous quelqu'un dans leurs vie ? ou ne veulent t'il pas que cela se sache pour des raison qui leur sont propre et légitime. je suis fatigué ,je vie une vie qui ne me conviens pas ,je n'aies plus envie de sortir car cela me fatigue, et je passe le plus clair de mon temps chez moi, pas non plus la solution pour faire des rencontres ,mon envie serais de faire des rencontre avec des mecs sero+ sur le vaucluse car mon but de vie c'est d'aimer à nouveaux pour reprendre le cour de ma vie. merci à tous de m'avoir lue ,et à bientôt j'espère bernard
Portrait de Sebastyen

Je ne sais pas si j'ai le don de bien choisir mes partenaires Dareck90 mais ils ne sont jamais parti en courant comme je peux souvent le lire ou l'entendre.Personnellement,je fais le choix de ne pas le dire dès la première ni la seconde,si la troisième rencontre.J'attends.Je juge à quelle moment en parler.Le souci reste d'évaluer ce moment.Il ne faut pas trop attendre non plus car c'est un sujet assez important.Ca me permet d'argumenter par la suite le fait que ce garçon ne s'en serai jamais rendu compte (au début) si je n'avais rien dit et que finalement j'ai la même vie que tout le monde. Tout est dans la tête et depuis que je l'ai compris,ça va nettement mieux. Sebastyen
Portrait de gayseropo

Bonjour Patrick, Je ne me suis jamais posé la question du sérotriage pour ma recherche affective ; mais pour ce qui est des plans cul d'un soir et selon les pratiques je préfère un mec séropo comme moi , je peux même prendre en compte la charge virale, les éventuelles résistances ... Mais pour ce qui de recherche amoureuse je me refuse à intégrer de tels critères de choix. Il y a longtemps j'ai aimé et vécu avec séropo alors que j'étais seroneg, et jamais son VIH n'a été un obstacle pour mes sentiments. En fait je me refuse d'aimer ou d'être aimé en étant résumé par mon statut sérologique ou le sien. Malgré toutes les difficultés à être accepté parfois parce que seropo, je continue de croire que les sentiments amoureux ne me sont pas inaccessibles. Bises, Jean-Christophe
Portrait de cierva54

Salut Patrick,

 

Moi, je vais te raconter ma petite histoire : Je vis avec mon mari depuis quelques années, jusqu'au jours ou j'ai appris ma séropo, j'ai cru que le monde me tombé sur la tête et en plus je me suis dit que mon mari allait me jeter. Eh ben non, quand je lui ai dit (un peu direct), il m'a répondu qu'il m'aimait et que ce n'est pas ma pathologie qui changerais quelque chose, (lui ne connaissais pas son statut séro). Comme il ne voulais pas savoir pour lui, je me suis inquièté, je me disais que peut être je l'avais tué, mais quelques année aprés, il s'avère qu'il est séropo, et on est toujours ensemble. Tout ça pour te dire que malgrés les difficulté que l'on peut rencontrer, on les surmonte à deux (et c'est plus facile), et surtout on profite de la vie à chaque instant, on ne se prend pas la tête pour des bêtises (que l'on fesait avant). En conclusion, dans mon cas, je dirais qu'il m'a compris et moi aussi, l'amour nous a aider et je pense que c'est le meilleurs des traitements. Bonne continuation, tu verras quoi que tu fasses, ça ira car l'amour est plus fort que tout.

Bisous

 

Cierva54 

Portrait de AKHENATON

 

L'amour chez moi seropo c'est assimulé à la tortue qui va doucement et arrive à point!

Le lièvre qui démarre et qui n'arrive jamais,je le laisse aux autres!

En couple séro pareille ;tout se passe bien!

Mais c'est vrai qu'il faut pas se ronger ,parce que quelqu'un se sauve quand il apprends votre état,!Dis toi qu'il fait de la place à quelqu'un de bien qui te cherche,mais que tu peine a voir!

Ta vie est si belle avec ton traitement que ton amour,n'en sera que plus fort,regardes autours de toi mon brave

 Pharaon d'egypte Akhenaton 1er

Portrait de gayseropo

    Salut Cierva,

 

     L'annonce de ta séropositivité est émouvante.

C'est peut-être une "chance" pour de vous d'en avoir rapidement et franchement parlé.

 

Seul, gay, séropo, pas mal dans le milieu gay, je n'ai pas eu la chance d'avoir un amour partagé avec le mec assis à côté que j'enlace dans le canapé en se disant "Je t'aime".

 

Tu écris "on profite de la vie à chaque instant... on surmonte les difficultés de la vie à deux... l'amour nous a aidé." Oui, "on, on nous" ...

 

Mais quand tu es gay, connu dans les milieux de la région, sans mec, séropo, je peux te dire

que c'est plus difficile à dire, et à qui ?

aux gars que tu rencontres pour des plans cul que tu es séropo

que c'est difficile à vivre quand tu es seul et que tu le blues de la vie pendant un mois.

 

Gays sans mec ! Si tu veux rencontrer l'homme de ta vie, évite de te contaminer !

 

Bise,

gayseropo 

 

Portrait de Anonyme

bonjour à tous Pour moi sur paris, la solitude est horrible même si je suis bénévole aux épinettes pour donner mes cours d'informatiques c'est mieux que rien. j'ai souvent des rendez-vous et beaucoup de lapins. et ensuite maison et mon pc et mon piano pour dire même sur Paris vivre avec le VIH. j'ai vécu 8 ans avec quelqu'un et et maintenant je me retrouve seul chez moi sans personne je confirme quand on annonce ça séroposivité et en plus en Invalidité je ne suis pas en fauteuil loin là les gens fuient; En éspérant que l'on trouve tous notre bonheur avec quelqu'un Diabolo
Portrait de jonjon49

Moi ca fait pas logtemps que j'ai appris que j'étais séropo et j'étais avec un mec  et on s'est quitté mais pas pour ca. Depuis, j'affronte la vie seule en me demandant si il est possible davoir une vie affective et sexuelle avec un mec. Je suis convaincu que oui mais jen demande la preuve lol. Je suis clair dès le début et après si le mec reste pas c qu'il ne s'intéresse pas à moi finalement. Je suis pas tout à fait au clair sur ce qu'il est possible de faire avec un mec seropo au lit mas je sais que ca ne change rien à la personne et que la contrainte est que sexuelle. De plus, j'ai l'espoir d'être vivant quand on trouvera une solution à cette merde. Et puis je relativise beaucoup car je vais très bien et ya pire que moi. Je suis ouvert pour discuter bonne soirée. A bientot

Portrait de jonjon49

Je suis tout à fait d'aaccord que moi j'ai l'espoir de trouver quelqu'un de bien qui m'aimera comme je suis et il saura accepte mon être. Viens discuter quand tu veux biz

Portrait de gys

L'amour il me semble n'a pas de sexe, pas d'odeur, pas de genre, l'amour c'est le partage, la compréhension, l'acceptation de l'autre, qu'importe qu'il soit malade ou non, le jour où vous le trouverez, vous le reconnaitrez, si il n'a pas cela alors ce n'est pas le bon. Vivre en couple n'est pas facile, séropo ou non, je l'ai vécu plusieurs fois. Il me semble que l'honnêteté est payante, si la personne à qui vous révélez votre séropositivité ne se sauve pas en courant, alors, ne trichez pas, ne mentez pas sur vous, vos défauts, vos qualités, ça vous rattrapera 1 jour. Quelque part il y a quelqu'un pour vous, il suffit de lire le nombre d'annonces de gens cherchant l'âme soeur. Patience est mère de toutes les vertus. A bientôt.

Portrait de Fissolabel

L'amour pour moi est bien plus difficile à gérer que le VIH !!!

Je vis avec le vih depuis 19 ans et deux de prise de médoc....Ca fait partie de ma routine et je le vis bien..... pour rire : lui au moins est fidèle !!!!

En plus je suis lesbienne, maman ce qui arrange pas les choses  moi je vous le dis   !!!!!!

La douleur de la sollitude est bien présente dans mon coeur et pour ça très peu de remède....Je pense que le fait d'être VIH + nous isole quand même car on se prend moins la tête sur certaine chose.... Bref je ne desespère pas.... j'espère qu'elle m'arrivera ma princesse charmante !!!!

Portrait de gayseropo

Je te le souhaite de tout coeur ma puce :o-)

Bisous

Portrait de jeanjean35

l'experience que je viens de vivre avec un seroneg,je me suis aperçu que le fait d'etre seropo vie à vie de lui au debus se n'etais pas derangeant se que je croyais, mais je me suis vite apperçu que c'etais faut, les reponses que j'ai eu ( on ne t'a pas demander d'avoir cette maladie) le fait de mettre la capote pour je le protégeais,

je lui ai demandé de faire un depistage au debut pour savoir , il en a rien fait donc pour moi je n'ai jamais su s'il etais positif ou negatif c'etais et c'est toujours l'interogation j'ai fini par aller voir ailleur que sa soit avec des positif ou negatif aujourd'huit je pense plus refaire ma vie avec un seroneg il y atrop de prejuger et des barrières

Portrait de ecceomo

Je connais ton expérience

je comprend

après t'inquiète la vie sait nous étonner

ecceomo

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de ecceomo

séropo, j'ai une autre temporalité que ceux qui n'ont pas une épée de damoclès au dessus de la tête , un rapport à l'urgence, à la précarité qui est difficile à vivre pour ceux ou celles qui ne sont pas obligé...

ecceomo 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de ecceomo

:o)

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de ecceomo

Avec et après l'interféron, j'ai connu une phase d'impuissance totale... + divorce + précarité dans le travail etc... ça m'a beaucoup questionné, mais je me suis autorisé à m'ouvrir au désir et quand l'occasion s'est présentée je n'avais plus de problème, même beaucoup mieux, une endurance nouvelle, une sensibilité à jouir transformée plus lente....

Je vous souhaite à toutes et à tous de trouver la porte, vrai que le sexe, l'amour c'est vital

amitiés

ecceomo

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de choisinette

bonjour,

j'avais choisis la solution de ne rien dire à la première rencontre lorsque je ressentirai une attirance vers quelqu'un, mais je ne l'ai jamais mis en oeuvre pour l'instant.

Mais comme je suis très joviale et "jeune" lol (49ans) je rencontre beaucoup de jeunes gens dans la trentaine qui craquerai bien pour moi mais je mets des barrières  quant à l'âge. bref.

J'ai rencontré un jeune homme très sympa et nous avons lié connaissance comme il roule en harley je l'ai présenté à mon ex (separé depuis 4 mois et il est déjà en couple) qui roule aussi , je pars en vacance et à mon retour surprise je les vois tous les 2 à l'aéroport.

quelques jours après je vois cet ami et nous allons dîner au cours du repas il me dit que mon ex lui a dit texto: " tu as eu une aventure avec choisinette ?. mon ami lui réponds que non (ce qui m'a énervé car il aurait du lui dire que cela ne le regardait pas ) et mon ex : " parce que tu sais, elle est séropo." je suis outrée comment faire pour lui faire fermer son clapet ?

de quel droit se permet-il de dire ma sérologie...

Que puis-je faire

mci de me renseigner.

Portrait de fridou226

Bonjour, j'ai 23 ans, et j'ai appris ma séropositivité au mois de Mars 2008. J'apprends à vivre avec alors que je ne m'y attendais pas du tout. Amoureusement parlant, je n'ai rien vécu depuis, mais si je fais le constat de ma vie amoureuse, je n'ai pas vraiment vécu grand chose avant. Je me pose la question si le fait d'être séropo maintenant m'handicape plus finalement qu'avant pour rencontrer quelqu'un. Je vois bien que le regard de mes proches n'a pas changé autour de moi bien au contraire, mais c'est vrai que si je le dis des le depart aux hommes que je suis seropo, bien que je plaise, bcp partent. Alors c'est assez difficile à gérer pour le moment, j'aime à croire que je le gèrerai autrement quand les années passeront, mais en lisant tous vos commentaires je me rends compte que c'est un long chemin pas facile qui m'attend. Cela ne me déspère pas, mais ca me fait prendre consciance de pleins de choses. Qu'il va falloir redoubler de courage et de volonté pour poursuivre l'aventure, meme celibataire et seul. Alors oui je m'accorde du bon temps, avec des gens seroneg, et je me protège a fond, des fois je parle de mon statut, des fois non. Mais je me protège toujours. Une fois à suffit et il n'est plus question pour moi d'ignorer le preservatif, et je ne veux surtout pas contaminer qui que ce soit. Mais la question demeure toujours, celle du celibat. Ce célibat qui est là et toujours là. Et quand les hommes me draguent, des fois je me sens coupable. c'est bete, mais des fois j'ai du mal a assumer le fait d'etre désiré et dragué. je pense que ca fait encore partie de la "digestion" difficile de ma serologie, mais c'est vrai que je fuis aussi les demandes par peur du rejet. Je deviens un sauvage lol!!!! Donc voila, a coté de ca j'essaie de faire le maximum de choses les plus positives qui soeient, de remettre mon armure de soldat tous les matins pour braver tout ça, mais y a des jours qui sont difficiles, mais je releve la tête toujours. J'essaie de relativiser ma situation par raport a tous ces gens dans le monde qui vivent ce que j'ai mais avec des contraintes incomparables. Je ne banalise pas ce que j'ai, j'essaie juste de ne pas dramatiser non plus. Alors, peut être qu'un long chemin de celibat m'attend, peut etre pas je ne sais pas, meme si je suis encore pour le moment assez perdu sur la question, j'avance, tout doucement. Voila, je ne sais pas trop quoi dire a part "salut ' a tout le monde, en esperant que vous allez tous tres bien, et je vous embrasse tous!

fred

Portrait de TED

Salut tout le monde!

 A la question de départ ma réponse est nette : pour moi vivre avec un traitement quotidien n'est pas (plus) un problème. Il faut dire que ça fait 19 ans que ça dure...alors oui je l'oublie, c'est machinal. Et franchement, ça va bien. Bref , tout ça pour dire que c'est plus la séropositivité à travers l'autre qui m'est difficile. J'ai été contaminé lors de mon premier rapport sexuel et le HIV a donc toujours fait partie de ma sexualité. A part le garçon séroneg que j ai rencontré juste après avec qui les rapports  furent toujours protégés et la séropositivité traitée comme un "détail", je suis systématiquement tombé par la suite sur des mecs séroneg  qui refusaient catégoriquement la capote bien que connaissant ma séropositivité. Peu importent leurs raisons, motivations ou explications, il s'agirait d-un sujet à part entière, pas de jugement hatif svp ! Je parlerai plutot du poids que cela fait implicitement peser sur moi. Alors c'est à double tranchant : ces garçons m'ont fait me sentir tellement "normal" le temps de nos relations que c'était fantastique : non seulement être séropo se résumait à avaler quelques cachetons (la belle affaire !) et avoir une vie sexuelle et amoureuse normale ! le top quoi ! il se  trouve qu' après deux ans de séparation du dernier en date,( et après avoir eu la chance de ne contaminer aucun d'entre eux) tout ça revient comme un boomerang mal envoyé : en pleine gueule ! Certains diront peut-être  que c est bien fait pour moi, mouais, à voir. Toujours est-il qu'après m'être senti si normal ou si peu différent, j ai rencontré coup sur coup deux garçons qui ont violemment réagit à l"annonce de mon statut séro ; rejets nets , brutaux , entiers....beurk j'en ai encore l'arrière goût dans la bouche . Et depuis c'est total blocage en ce qui me concerne , une peur immense et indicible de revivre ce rejet. Moi qui pensais avoir (di)gèré mon vih comme une salade de jeunes pousses, me voici 19 ans après avec une infâme purée à avaler ! Alors je ne tirerai pas la morale de l'histoire à la Jean de la Fontaine, le but n'est pas de juger mais de comprendre et partager n"est-ce pas ?! Enfin pour conclure et répondre à nouveau à la question, vivre seul m'est cent fois plus difficile que gèrer mon vih. Voilà pour ma (trop) longue tirade , ça fait juste du bien de vous le dire et de savoir que je ne suis pas le seul à ne plus trop savoir comment faire....Je vous embrasse toutes et tous , @+, TED.

Portrait de jaypeeboy

Le fait de vivre avec quelqu'un qui a lui aussi le VIH peut être pire si on ne s'accepte pas complètement car l'autre devient notre miroir par contre si les deux vivent très bien leur séropositivité alors il n'y a pas de problème!

Jaypeeboy33

Portrait de Sauvage

Salut,

J'ai 47a , et je suis seropo depuis 14ans , et c'est difficile.

Mais toi , tu as un avantage indiscutable, tu as 23ans!! alors si un mec viens vers toi ne le repousse pas , meme avec ce boulet à ta cheville tu as la force d'aimer et de te faire aimer ,fonces ,ecoutes moi , le bonheur se croise parfois difficilement alors ne le rate pas .

Je suis sur de ce que je te dis . Le sauvage