Le blog de Ferdy

mais tu l'ignores, crapule ! alors me voilà à raconter mon impossible histoire d'amour avec toi, encore et encore, tu n'es pas plus beau ni plus con qu'un autre, juste baisable, enfin, quand on est bourrés, le reste du temps tu m'ennuies, avec tes petites manies, aller te laver les mains six fois avant d'aller faire la vaisselle, ta mine pitoyable quand tu as joui avant moi, ta mère qui appelle...

je sais ça fout les j'tons, je disais à ma concierge (avant qu'elle change d'affectation), je disais Mme Simone : y'a pas que le sida dans la vie, je lui disais, elle me regardait comme un peu effarée, vot'mari qui s'est tué en bagnole, il aurait mieux fait de baiser sans capotte, elle a ri, on a pris un verre ou deux, finalement on a passé la nuit ensemble, je ne le regrette pas, pas du tout,...

avant d'aller dodo. Je dis ça pour le lecteur, que le dernier éteigne la lumière derrière lui, merci, on a retrouvé la semaine dernière : un pantalon taille XL, des lunettes de soleil, un parapluie, une ombrelle, une chaussette mauve, un souvenir de Capri, ce serait gentil de venir les ramasser, merci. que pensez-vous de tout ça ? imaginez ma consternation, et celle de la dame de ménage, j'avais...

qui aime une femme qui aime une femme qui aime un homme, qui aime un homme, finalement, je ne sais pas où me situer. je devrais aller voir du côté des animaux, non ? enfin, un truc plus simple, ou des sex toys ou un truc à la con, comme pédophile ou géronto, un marché peu exploité ; je vais peut-être me remettre aux mots croisés et au tricot, tiens tricot, c'est pas si mal, vu la chute des...

Il fallait bien donner un cadre, un titre, un objet à ce qui n'est à l'heure où j'écris ces lignes qu'un postulat de départ, assez consensuel, quitte à ce que je me ramasse. La notion est floue mais pas tant que ça. Avoir des amis (de nouveaux ami-e-s) sur Seronet, ce n'est pas tout à fait anodin. On voit comment les réseaux d'affinités se créent ; ce sont plus ou moins les mêmes que dans la...

comme on tombe en panne ou dans la dope, ou dans le pot à confiture. L'essentiel est là, tomber. On aurait pu imaginer un moment s'élever dans ou par l'amour, se surpasser, tâter les étoiles, mais, non, il faut que ça chute, qu'on se ramasse, qu'on se relève, quand on en est encore capable, jusqu'à la prochaine fois, jusqu'au prochain trou, jusqu'à la prochaine dégringolade. (à suivre)

C'est notre acte de présence qui nous donne tort, irrévocablement, immanquablement, tellement, enfin, si souvent. Par exemple, ne pas blogger me met à l'abri d'être incompris, voire détesté, ou plus simplement incompris. La prise de risque, je devrais dire la fameuse prise de risque à laquelle l'auteur se confronte, se limite le plus souvent à l'indifférence, quelle qu'ait pu être par ailleurs la...

j'aurais dû commencer par aller fouiner dans le bazar à bonnes idées du forum, m'en fous, mon médecin m'annonce que je peux me sortir de la lipoatrophie : une cure de jouvence appelée New-Fill (acide L-polylactique) ("Retrouver son visage") Selon mon médecin, j'aurais tendance à le perdre (mon visage), stade I de la lipoatrophie. En revanche, une pêche d'enfer, putain de virus bloqué dans ses...

il ne ferait pas tout ce bruit, reconnaissable entre tous, qui n'est ni agréable, ni annonciateur d'un réveil imminent ; je devine ses petits poumons en pleine activité minimale ; on voit le torse bouger, mais à peine ; on dirait qu'il le fait exprès ; je regrette de ne pas avoir pensé à apporter un jeu d'échecs ; j'ai bien mon petit mp3 et un bouquin ; il m'ennuie ; si c'est ça l'amour !

J'aurais peut-être dû sortir, refermer la porte délicatement derrière moi, l'oublier. Rien de plus chiant que de regarder un mec qui dort. Surtout quand il est beau. Et qu'on n'a pas mangé. Et qu'on n'ose pas trop mettre la musique. Il dort. Son sommeil envahit tout. Je ne lui trouve qu'un modeste attrait, mais quand même. N'aurait-il pas pu s'activer un peu plus autour de moi ? J'ai faim et son...