1,8 milliard de doses de vaccins

20 Avril 2021
1 175 lectures
Notez l'article : 
0
 

L’Union européenne va lancer une négociation pour commander 1,8 milliard de doses supplémentaires de vaccins dits de « deuxième génération » contre la Covid-19. Ces vaccins seraient efficaces contre les éventuels futurs variants du coronavirus, et livrables cette année, a indiqué (9 avril) une source à la Commission européenne à l’AFP. Alors que les Européens-nes ont fait face à d’importants retards de livraison des laboratoires, ce nouveau contrat (signé avec un fabricant unique) prévoira une « obligation de livraison » avec un calendrier mensuel (et non plus trimestriel) pour les acheminements. L’exécutif européen, qui négocie au nom des vingt-sept États membres, veut conclure un contrat pour l’achat ferme de 900 millions de doses, assorti d’une option pour 900 millions supplémentaires, précise cette source, confirmant des informations du journal allemand Die Welt. Ces vaccins, dont les livraisons débuteraient dès cette année et se poursuivraient en 2022 et 2023, s’ajouteraient aux 2,6 milliards de doses déjà commandées par l’UE et qui doivent être livrées aux Vingt-Sept en 2021 et l’an prochain. L’objectif est d’anticiper l’émergence de variants du nouveau coronavirus, contre lesquels les vaccins actuellement administrés pourraient s’avérer impuissants (ce qui nécessiterait de déployer des vaccins de nouvelle génération modifiés en conséquence), explique l’AFP. « Face aux variants qui vont arriver, il faut qu’on se prépare à donner aux gens de nouvelles doses de vaccins, probablement dès cette année, et probablement ensuite dans les deux années qui viennent », indique la source européenne. Dans le nouveau contrat, « il faudra que ce qui est livré puisse couvrir tous les nouveaux variants qui pourraient arriver : plutôt que de constituer des stocks du même vaccin, il faudra que la production puisse s’adapter au fur et à mesure », souligne-t-on à la Commission. L’UE veut commander des vaccins fondés sur la technologie de l’ARN messager et pouvant être produits suffisamment en Europe, pour ne pas dépendre de l’extérieur. Des exigences qui favorisent, de fait, le vaccin BioNTech-Pfizer, seul vaccin à ARN messager autorisé pour l’instant dans l’UE avec celui de l’américain Moderna, mais les capacités de production de ce dernier sont nettement moindres. Ce nouveau « contrat d’achat » n’implique aucun investissement en amont pour financer la recherche et développement. Il devrait prévoir « une production de base en Europe avec priorité pour l’Europe », afin de « maîtriser la chaîne de production sans être dépendant de l’étranger » pour les ingrédients nécessaires, indique cette source.

Commentaires

Portrait de jl06

 Ces vaccins seraient efficaces contre les éventuels futurs variants du coronavirus, et livrables cette année

 

BON ICI ONT COMMENCE A PRATIQUE LA TROISEIME DOSE  ;...;...sur des malades , alors que certains attendent toujours la premiere .....