90-90-90 : on reste encore loin du compte

17 Novembre 2016
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Une bonne observance du traitement antirétroviral permet de supprimer la charge virale à des niveaux indétectables chez les personnes vivant avec le VIH, ce qui réduit fortement le risque de transmettre le virus. Lorsqu'un nombre important de personnes vivant avec le VIH est sous traitement et a une charge virale indétectable au sein d'une communauté, il est démontré que cela a un effet préventif sur cette communauté. C’est sur cela que se fonde la stratégie 90-90-90. Pour l’institution internationale, atteindre d'ici 2020 l'objectif de traitement 90-90-90 tout en assurant un fort engagement en prévention primaire du VIH peut permettre d’atteindre la fin de l'épidémie d'ici à 2030. L'objectif c’est 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées sont sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. Où en était-on en 2015 ? Assez loin, explique l’Onusida puisqu’on comptait à l'échelle mondiale un déficit par rapport à l'objectif 90-90-90 d'environ 11,9 millions de personnes vivant avec le VIH qui ne connaissaient pas leur état sérologique, 12,7 millions de personnes ayant besoin d'un traitement antirétroviral et 13 millions de personnes vivant avec le VIH dont la charge virale n'était pas indétectable.