Afrique : les nouveaux médocs seraient rentables

20 Juillet 2010
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Des anti-rétroviraux plus récents pourraient s'avérer rentables pour de nombreux pays d'Afrique (UNAIDS, 19 juillet 2010, 18e Conférence de Vienne). C'est à partir du prix des différents traitements et des données existantes sur l'Afrique que l'UNAIDS a imaginé et analysé une cohorte de 10 000 patients sur 10 ans, et qu'elle est parvenue à ce constat. Parce qu'ils entraînent des dommages irréversibles (notamment sur le système nerveux et la répartition des graisses), l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de remplacer progressivement les médicaments de première ligne (les multithérapies des années 95, à base de d4T, comme le Zérit) par de nouveaux, moins toxiques. Une nouvelle fois, l'obstacle est financier, les autres traitements (à base de zidovudine (AZT) ou de ténofovir) étant jusqu'à trois fois plus chers que ceux à base de d4T. L'OMS recommande une combinaison (ténofovir, efavirenz et 3TC ou FTC) qui reste légèrement plus chère que les traitements de première ligne. Si les demandes augmentent, la fondation Clinton contre le VIH/sida explique qu'il sera possible de réduire le prix de cette combinaison (de 210$/an en 2010 à 160$/an en 2012).