Aide d'urgence pour quatre millions de foyers

17 Avril 2020
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Quatre millions de foyers vont bénéficier de « l'aide d'urgence » avec notamment 150 euros par ménage au RSA, ce qui doit permettre d'aider les personnes les plus modestes à faire face aux répercussions économiques de l'épidémie de coronavirus en cours en France, a annoncé mercredi 15 avril le Premier ministre, Édouard Philippe. « Nous avons décidé de verser dès que possible, c’est-à-dire le 15 mai prochain, 150 euros par ménage au RSA (revenu de solidarité active) ou à l’allocation de solidarité spécifique », a déclaré le chef du gouvernement à l’issue du compte rendu du conseil des ministres à l’Élysée. « S’y ajouteront 100 euros supplémentaires par enfant », a-t-il ajouté. « Nous avons également décidé de verser 100 euros par enfant pour les ménages qui ne sont pas éligibles au RSA ou à l’allocation de solidarité spécifique mais qui sont bénéficiaires des allocations pour le logement. » « Ce sera automatique, sans qu’aucune démarche ne soit nécessaire », a poursuivi Édouard Philippe. « Au total ce sont plus de 4 millions de foyers bénéficiaires de cette aide d’urgence ». Par ailleurs, interviewé récemment sur France, le ministre des Comptes et de l'Action publics, Gérald Darmanin a indiqué que l'exécutif français n'est pas dans l'optique de revenir sur certains acquis sociaux pas plus qu'il n'entend « imaginer de nouvelles formes d'impôts ». « Les Français aujourd’hui, ils font déjà beaucoup d’efforts », a-t-il répondu à une question portant sur le Medef qui a appelé à un débat sur le temps de travail, les jours fériés et les congés payés après la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus pour contribuer au redressement économique. « On en n’est pas donc à l’idée de réduire des acquis sociaux », a poursuivi Gérald Darmanin. « En revanche, ce qui est sûr c’est que chacun demain aura la possibilité de participer à l’activité économique de notre pays », a-t-il ajouté, suggérant aux consommateurs-rices d’acheter français et aux grands patrons d’accepter de baisser leurs rémunérations ou de ne pas verser de dividendes quand leur entreprise bénéficie des aides de l’État.