Aline Archimbaud interpelle le gouvernement

14 Mars 2015
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Dans le cadre des questions au gouvernement, Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis (EELV) et vice-président de la commission des Affaires sociales du Sénat, a interpellé (6 mars) le gouvernement suite à la présentation du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté. Selon l’INSEE (données de 2012), la pauvreté touche encore 8,5 millions de personnes en France. Dans un communiqué, la sénatrice écologiste indique que si elle salue certaines avancées telles que "l’élargissement de la garantie jeune, le renforcement de l’accompagnement, et la mise en place de la prime d’activité", elle demande à ce que le gouvernement engage "un choc de simplification pour lutter contre la trop grande complexité des démarches administratives, cause majeure du non-recours aux droits. Faire des économies en tablant sur un non-recours aux prestations est injuste socialement, inefficace financièrement et relève d'une vision de court-terme : les dégâts sanitaires, sociaux, humains engendrent des dépenses bien plus importantes (...) Le non accès aux droits engendre une telle désespérance qu’il brouille les repères républicains et favorise la montée des extrémismes", rappelle la sénatrice comme elle l’avait d’ailleurs fait dans son interview à Seronet. La question de la parlementaire a eu une réponse convenue de la part de la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, des personnes âgées et de l'autonomie. Laurence Rossignol a indiqué que le non-recours constituait une "injustice supplémentaire à l'encontre de ceux qui souffrent déjà". Le gouvernement s'est engagé à mettre en place des campagnes de communication sur les droits, le renouvellement automatique de l'Aide à la Complémentaire Santé (ACS) pour les bénéficiaires du minimum vieillesse et des mesures de simplification.