ANRS-Prevenir : 3 000 participants

10 Juillet 2019
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Lancée en mai 2017, avec pour but d’évaluer « dans la vraie vie » l’impact de la Prep sur le nombre de contamination au VIH, l’étude a atteint la barre des 3 000 participants-es (majoritairement des hommes gays), a annoncé le 26 juin l’Agence nationale de lutte contre le sida et les hépatites virales (ANRS). « Deux ans après son lancement, nous sommes extrêmement reconnaissants vis-à-vis des 3 000 participants volontaires engagés dans cette étude et du faible taux d’abandon observé. C’est réellement grâce à la mobilisation de ces volontaires que nous pouvons désormais disposer de données à large échelle sur l’impact de la Prep sur l’épidémie de VIH et des autres infections sexuellement transmissibles », a salué le Pr Jean-Michel Molina, clinicien et co-investigateur de l’essai. Celle-ci avait déjà fourni quelques données : « Lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/sida (Aids 2018), les premiers résultats communiqués portaient sur les 1 435 premiers volontaires inclus et montraient que 44 % prenaient la Prep quotidiennement et 53 % à la demande au moment des périodes d'activité sexuelle. Ces premiers résultats confirmaient aussi la bonne tolérance de la Prep et surtout son efficacité sur le terrain puisqu'aucun cas d’infection par le VIH n’avait été rapporté », indique le communiqué de l’ANRS. Une étude qui vient augmenter les rangs du nombre de prepeurs-ses en France, dont on sait qu’il reste trop faible encore pour impacter durablement l’épidémie chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les autres populations vulnérables pour lesquelles la Prep peut être proposée. De nouveaux résultats devraient être communiqués en juillet prochain lors de la 10e conférence internationale scientifique sur le VIH (IAS) (Mexico city, 20-24 juillet), avec des éléments nouveaux, sur un échantillon beaucoup plus vaste.