Autotest : la France doit légaliser selon WARNING

16 Juillet 2012
1 680 lectures
Notez l'article : 
0
 
auto-test-vih.jpg

La décision de l’Agence américaine du médicament (FDA) du mardi 3 juillet d’autoriser la mise sur le marché grand public d’un test salivaire rapide du VIH est à saluer, selon l’association WARNING. "Dans un contexte où toutes les énergies sont mobilisées pour mettre fin à l'épidémie (…) des solutions innovantes et pragmatiques doivent être proposées, avance l’association. L’Etat français doit légaliser les autotests VIH, les tests rapides salivaires ou sanguins du VIH pour un usage grand public". L’association pointe le fait que le Plan national de lutte contre le VIH et les IST (2010-2014) accorde "une place centrale au dépistage dans la stratégie de lutte contre le sida. "En matière de dépistage, l’objectif est d’une part de le développer et d’autre part d'assurer la diversification de l’offre. C’est ce qui est fait aujourd’hui avec les tests rapides à orientation diagnostique (TROD)". WARNING note que la "démédicalisation du dépistage en est un axe fort" de cette politique et propose donc d’aller plus loin dans ce sens. "Les communautés les plus touchées [peuvent ainsi] accéder à une offre de santé pour laquelle préexistaient des barrières", indique l’association. Elle demande "la légalisation des autotests VIH, remboursés pour tous, aussi bien salivaires que sanguins et leur vente en pharmacie. Nous demandons aussi l'extension de cette offre aux autres infections qui peuvent être dépistées à l’aide de tests rapides (syphilis, hépatites B et C, etc.).
Warning a lancé un site qui permet de s’informer, comprendre et discuter l’intérêt des autotests VIH.