Autotests VIH : un document pour accompagner leur utilisation

24 Avril 2015
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Malgré la diversité des dispositifs actuels de dépistage du VIH, 20 % des personnes infectées ignorent encore leur séropositivité et près de 30 % la découvrent à un stade avancé de la maladie, rappelle dans un communiqué (15 avril) la Haute autorité de santé (HAS). L’arrivée prochaine d’autotests (lorsque la loi de santé sera définitivement votée et le problème juridique soulevé par le Conseil d’Etat résolu) complètera l’offre de dépistage et permettra peut-être d’augmenter le nombre de personnes traitées à un stade précoce. C’est ce que suppose la HAS qui a décidé d’accompagner l’utilisation de ces autotests en mettant à disposition des professionnels de santé et des associations un document d’information sous forme de questions-réponses pratiques, pour les aider à répondre aux utilisateurs potentiels. Dans son communiqué, l’instance annonce également qu’elle débutera prochainement la réévaluation de la stratégie de dépistage de l’infection par le VIH en France. Les autotests VIH ayant obtenu le marquage CE seront vendus en pharmacie (sans ordonnance) et pourront être réalisés et interprétés par l’utilisateur à son domicile. Tout résultat positif doit être confirmé par un test en laboratoire (Elisa de 4e génération). Ils sont peu sensibles en cas d’infection récente (inférieure à 3 mois). Enfin, ils ne détectent pas les autres infections sexuellement transmissibles, ni les hépatites virales.