Basquiat, un automne à Paris

10 Octobre 2010
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50 ans, c'est l'âge qu'aurait eu le peintre Jean-Michel Basquiat si son destin ne s'était brisé alors qu'il avait 27 ans. Prolifique, flamboyant, imprévisible… tels sont les adjectifs le plus associés au parcours hors norme et à la personnalité incandescente de cet artiste américain, fils d'immigrés haïtien et portoricain de Brooklyn, qui fit une "carrière météorique". Le festival de Deauville lui a rendu hommage avec le documentaire de Tamra Davis : "Basquiat. The radiant child". "Après sa mort, les gens ont vendu ses oeuvres en pensant qu'il n'avait peut-être été qu'un feu de paille. Aujourd'hui, son travail prend de plus en plus d'importance", rappelle la réalisatrice américaine, ex-amie de l'artiste dans une interview à l'AFP. Celles et ceux qui ont déjà eu l'occasion de voir des toiles de Basquiat savent que son œuvre est influencée aussi bien par Picasso que par l'art africain, par John Coltrane et William Burroughs, mais également par les tags qu'il réalisa à New-York à partir de 1977. Bonne nouvelle, il sera bientôt possible de faire une stupéfiante plongée dans l'œuvre de Basquiat puisque le Musée d'art moderne de la Ville de Paris lui consacre du 15 octobre au 30 janvier une rétrospective sans précédent, avec plus de 100 oeuvres exposées. Seronet y reviendra.