Cameroun : Ruptures en chaîne

24 Septembre 2008
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Névirapine, abacavir, effavirenz, azt… tous les antirétroviraux (ARV) utilisés pour le traitement du sida ont fait l’objet de ruptures de stocks ces derniers mois au Cameroun où plus de 50 000 personnes sont actuellement sous traitement. Des ruptures apparues dès le début de l’année 2007 qui n’ont fait que s’amplifier courant 2008. Entre avril et juin dernier, l’azt, l’abacavir et la névirapine avaient, par exemple, complètement disparu des centres de prise en charge avec tous les risques que représentent pour les malades les interruptions de traitement. Un problème éludé par le gouvernement qui affirme “qu’il n’y a pas de ruptures d’antirétroviraux au Cameroun”, et que le directeur de la centrale nationale d’approvisionnement en médicaments attribue au système d’information qui n’arriverait pas à estimer précisément les besoins en ARV. En attendant, comme en août devant l’hôpital central de Yaoundé, les malades manifestent bruyamment leur mécontentement.

www.camer.be/index1.php?art=3184