Campagne pour l'insuffisance cardiaque

29 Septembre 2022
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L’Assurance maladie lance le 25 septembre une campagne de sensibilisation sur l’insuffisance cardiaque. Cette maladie chronique touche 1,5 million de Français-es et n’est pourtant pas assez connue. Objectif de la campagne : améliorer « la connaissance de l’insuffisance cardiaque, des signes d’alerte et ainsi en favoriser le diagnostic précoce ». La maladie ne cesse de progresser en France, selon l’Assurance maladie. À l’origine d’une « détérioration de la qualité de vie, d’hospitalisations répétées, de décès », l’insuffisance cardiaque est « lourde de conséquences », souligne la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) dans un communiqué. Or le nombre de personnes concernées, qui est actuellement « sous-estimé car les malades tardent à être diagnostiqués », devrait « progresser de 25 % tous les quatre ans », note-t-elle. Sur fond d’amélioration de l’espérance de vie, l’insuffisance cardiaque augmente avec l’âge, touchant ainsi 10 % des seniors-es de 70 ans et plus. Si cette maladie affecte principalement des personnes de plus de 60 ans, « son incidence augmente avant 55 ans, comme dans d’autres pays européens, en raison d’habitudes de vie délétères à la santé (tabagisme, sédentarité, alimentation) », relève aussi la Cnam. La campagne diffusée à partir du 25 septembre a pour slogan « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? ». La campagne qui sera déclinée pour le grand public dans la presse, à la radio, à la télévision ou sur les réseaux sociaux, entend « améliorer la connaissance de l’insuffisance cardiaque, des signes d’alerte et ainsi en favoriser le diagnostic précoce, en incitant les patients à en parler avec leur médecin ». « Essoufflement inhabituel, prise de poids rapide, œdèmes des pieds et des chevilles, fatigue excessive »… Isolés, ces symptômes ne sont « pas spécifiques de la maladie, mais leur association ou leur récente survenue doivent faire penser à une insuffisance cardiaque », souligne ainsi l’Assurance maladie. Ils sont à surveiller surtout après 60 ans, notamment pour les personnes déjà diagnostiquées vu le risque d’« aggravation de la maladie pouvant entraîner une décompensation, voire une hospitalisation ».