L’une, Anne Hidalgo, est première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, l’autre, Jean-Luc Romero, est conseiller régional et président des Elus locaux contre le sida. Tous deux ont signé un communiqué de presse, le 1er avril, à la veille du Sidaction pour demander la gratuité des préservatifs, notamment pour les personnes séropositives ! "Alors qu’en France, tous les ans, plus de 6 000 personnes sont contaminées au VIH/sida, la prévention de la maladie doit être une vraie priorité, une priorité pour laquelle les pouvoirs publics doivent se donner réellement les moyens d’endiguer l’épidémie". C’est dans cette optique que Jean-Luc Romero et Anne Hidalgo "demandent à l’Etat la gratuité totale des préservatifs masculins et féminins". Tous deux prônent une : "Mise en place de la gratuité totale via des contrats passés entre Etat et fabricants et mise à disposition dans les lieux publics (mairies, gymnases, hôtels des impôts, centres de la sécurité sociale…) comme dans les cafés, les restaurants et, bien sûr, les pharmacies. Remboursement des préservatifs via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux. La prévention du VIH/sida mérite que des solutions innovantes soient proposées. Celle-ci en est une".
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Commentaires
chaud devant !
En ce qui me concerne je renouvelle mon
L'accès aux préservatifs
Est plutôt facile, puisque toutes les associations VIH, tous les centre de réductions des risques ou de soins pour usagers de drogue, tous les points écoute jeunesse, toutes les maisons des ados, toutes les équipes d'intervention en milieu festif en distribuent...
De même, la plupart des établissements gays les mettent à disposition gratuitement même si certains se refusent à le faire. Ces distributions sont toujours gratuites, les assos ayant une mise à disposition par l'INPES sur demande des ARS et des financements complémentaires pour en acheter si nécessaire, l'achat en masse étant à très bas prix.
La gratuité du préservatif ou sonremboursement sont des faux problèmes qui masquent le vrai : l'inexistence ou la mauvaise qualité des campagnes de prévention. Ce n'est pas la mise à disposition du préservatif qui obligera ceux qui ne sont pas informés sur les risques à s'en servir.
Petite précision
6 000 personnes contaminées par en an au Vih/sida.
Intéressante, la fin de ton post : "peut
peut être parce que....
Nous bipèdes..
Nous bipédes...nous marchons parfois sur la tête..