Plusieurs dizaines de médecins alsaciens ont dénoncé, 30 juin, la "chasse à l'homme" conduite à l'égard des étrangers malades en France. Ces médecins ont aussi dénoncé le "climat de suspicion" qui vise les certificats rédigés par les praticiens pour des demandes d'asile médicales. Pour faire simple, disons que les préfectures, celles de la région Alsace notamment, ont tendance à considérer les médecins comme des militants. Du coup, les certificats qu'ils rédigent pour des personnes étrangères malades ne sont pas pris en compte et des patriciens ne sont plus agréés sans raison valable. Interrogé par l'AFP, le docteur Jean-Maurice Salen, responsable régional de Médecins du monde, affirme qu'il y a "une suspicion telle que les certificats que nous rédigeons sont de plus en plus vus comme des certificats de complaisance". "Auparavant, jamais le préfet n'allait contre l'avis d'un médecin", rappelle t-il. Encore une conséquence de la politique des quotas en matière d'expulsions des étrangers.
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Deux lois et démésure