Circoncisions : du retard dans les objectifs

8 Novembre 2019
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La circoncision masculine médicale volontaire, autrement dit l’ablation totale ou partielle du prépuce par un-e professionnel-le de santé, réduit de 60 % environ la vulnérabilité des hommes hétérosexuels face à une infection au VIH, rappelle (21 octobre) l’Onusida. Et son effet dure toute la vie. « La circoncision masculine médicale volontaire peut avoir un impact considérable sur les épidémies de VIH dans les situations présentant une prévalence élevée. Les services autour de la circoncision masculine médicale volontaire incluent différentes mesures de prévention, dont l’éducation à des rapports sexuels à moindre risque et à l'usage de préservatifs, la distribution de ces derniers, le dépistage du VIH et la gestion des infections sexuellement transmissibles », souligne l’agence de santé onusienne. Depuis début 2016, onze millions de circoncisions masculines médicales volontaires environ ont été réalisés dans quinze pays prioritaires d’Afrique orientale et australe. Rien que pour 2018, 4,1 millions environ d’hommes de tout âge se sont fait volontairement circoncire, une légère hausse par rapport aux quatre millions d’interventions en 2017, indique l’Onusida. « Il s’agit d’une nouvelle étape pour atteindre l’objectif de 25 millions de circoncisions supplémentaires entre 2016 et 2020 dans le cadre de la prévention du VIH. Cependant, à la fin 2018, alors que l’objectif intermédiaire était de 15 millions de circoncisions, le monde accusait un retard de quatre millions d’interventions », indique l’agence.