Coinf et toxicité rénale

26 Septembre 2008
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Les personnes coinfectées par les virus du VIH et de l’hépatite C auraient plus de risque d’avoir des maladies des reins. Une étude américaine publiée début septembre dans la revue AIDS, a estimé, suite à l’analyse d’une vingtaine d’autres études, que le risque d’avoir une maladie rénale augmenterait de 49% chez les personnes séropositives coinfectées par le virus de l’hépatite C (VHC) par rapport aux personnes séropositives non coinfectées.

Cette étude a montré également que le VHC augmenterait de 59% la toxicité rénale de l’antiprotéase Crixivan (indinavir). Pour Viread (ténofovir), autre médicament anti VIH qui a une toxicité rénale propre, les données n’étaient pas suffisantes pour pouvoir conclure.

Les chercheurs n’ont pas (encore) élucidé l’effet du VHC sur les reins, mais ils rappellent que les personnes coinfectées par les virus du VIH et de l’hépatite C doivent être considérées comme étant à risque important de faire des maladies rénales, en dehors des autres facteurs de risque connus (hypertension artérielle, diabète, infections des voies urinaires et certaines maladies génétiques). Les médicaments antiVIH qui sont toxiques pour les reins devraient alors être évités en cas de coinfection VIH/VHC.