Condamné : une couille pour défense

15 Mai 2011
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Pas certain que ce soit le meilleur système de défense, mais c’est en tout cas celui qu’a retenu Johnson A. un Canadien condamné en avril 2009 pour meurtre prémédité pour avoir transmis le VIH à plusieurs de ses partenaires sexuelles. Le 10 mai dernier, un tribunal canadien statuait de nouveau sur son cas. La juridiction devait décider si elle considérait Johnson A. comme "délinquant dangereux". A cette occasion, l’homme, selon "La presse canadienne", n’aurait pas exprimé de remords à l’endroit des personnes reconnues comme victimes, mais blâmé "son testicule non descendu". C‘est en tous cas l’argument qu’il a avancé auprès du psychiatre légiste appelé à témoigner de sa dangerosité ou non. Lors de l’audience, raconte "La presse canadienne", le médecin psychiatre a soutenu que Johnson A. lui avait confié qu'en raison d’une malformation génitale (un testicule non descendu), il avait caché toute sa vie les informations concernant sa sexualité de peur d'être rejeté. La justice n’a pas encore  décidé si elle considérait Johnson A. comme "délinquant dangereux" ou pas. Celui-ci est en prison depuis 2003.