Congo-Brazzaville : les ruptures d’ARV dénoncées

19 Novembre 2016
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Regroupées au sein du Réseau national des associations des positifs du Congo (Renapc), les personnes vivant avec le VIH ont organisé samedi 13 novembre à Brazzaville, une action pour dénoncer les ruptures de stock d’antirétroviraux (ARV) dans le pays, indique l’agence de presse chinoise Xinhua. "Cela fait près de six mois que les malades du sida ne peuvent plus se soigner, faute d'antirétroviraux ; la situation est grave, il y a des décès", a expliqué à la presse le directeur exécutif du Renapc, Jean-Pierre Mahoungou. "Nous demandons au gouvernement l'achat de six mois d’ARV en stock initial ; trois mois de stock de sécurité et de lancer chaque trois mois une nouvelle commande", a-t-il souligné. Près de 200 personnes ont pris part à cette action au siège du Réseau. "Stop à la gestion chaotique et aux ruptures d’ARV, des antituberculeux et des réactifs de suivi biologique du VIH/sida", indiquait une grande banderole. Selon le Renapc, citant des statistiques officielles, le Congo-Brazzaville compte à ce jour 38 500 personnes séropositives éligibles aux antirétroviraux, dont 17 884 adultes et  452 enfants sont sous traitement actuellement. Ils sont pris en charge dans 56 sites sur les 77 prévus.