Congo : Les autorités interpellées sur la rupture des ARV

12 Septembre 2013
3 378 lectures
Notez l'article : 
0
 

L'Association panafricaine Thomas Sankara (APTS), une ONG qui travaille pour la promotion et la protection des droits de l'homme au Congo, a interpellé les autorités du pays sur la rupture des traitements anti-VIH, selon une déclaration diffusée mardi 27 août et citée par l’agence de presse chinoise Xinhua. Le document signé de son président, Cephas Germain Ewangui, fait état de "graves atteintes à la vie des personnes infectées et affectées par le VIH/sida". La lettre est adressée au ministre de la Santé et de la Population et l'APTS indique que jusqu'au 24 août dernier, le Centre de traitement ambulatoire était en situation de rupture totale d’ARV. Selon une source des autorités congolaises, cette structure d’état chargée de distribuer gratuitement les traitements aux personnes vivant avec le VIH manquait de médicaments comme Atripla, Sustiva (éfavirenz), Viramune (névirapine), etc. "Nous sommes là en face de très graves violations des droits de l'homme et particulièrement du droit à la vie des milliers de nos compatriotes, entrainant une remise en cause des succès enregistrés par le Congo dans la lutte contre les incidences liées au VIH/sida", souligne l'APTS. L’ONG  invite les autorités à mettre en place "un mécanisme efficace de suivi, de contrôle et d'évaluation de toute la chaîne d'approvisionnement et de distribution des ARV, avec l'implication des organisations de défense des droits de l'homme".