Contraception, IVG : le gouvernement s'engage

12 Octobre 2012
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"La contraception des mineurs est un sujet absolument majeur de santé publique mais aussi pour les Droits des femmes", indique la ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement Najat Vallaud-Belkacem (1er octobre). Dans ce texte, la ministre explique que "l’Etat est de retour aux cotés des régions" concernant le "remboursement à 100% de l’IVG et la revalorisation de l’acte". Un rapport de la DREES (un organisme officiel) en 2010 rappelle que les Françaises de 15 à 19 ans présentent un taux de grossesse (22,6 pour 1000) très supérieur à celui des Suissesses (9,1 pour 1000) ou des Néerlandaises (12,3 pour 1000). "Renforcer la prévention pour réduire le nombre de grossesses non désirées ou précoces est une nécessité (…) Les pistes d’amélioration sont claires : une plus grande mobilisation de l’Etat et de l’Assurance maladie dans la mise en œuvre de ce dispositif ; une plus forte implication des services de santé scolaire et des acteurs associatifs ; un meilleur accompagnement des jeunes, notamment en termes d’information, de prescription et de consultation aujourd’hui trop variables selon les territoires", note le communiqué. "Enfin aucune action de prévention ne sera optimale si elle n’est pas accompagnée d’une véritable éducation à la sexualité à l’école, chantier que le ministère des Droits des femmes et le ministère de l’éducation nationale ont décidé de relancer de concert", indique la ministre. Elle rappelle que "l’engagement [sera tenu] par le gouvernement concernant le remboursement à 100% des IVG. Cette décision permet ainsi de lever tout frein financier au recours à l’IVG et répond à l’objectif d’amélioration de la prise en charge des femmes en situation de grossesse non désirée". Enfin, le gouvernement a décidé de "revaloriser significativement le tarif de l’IVG. Ce tarif très critiqué, car très inférieur aux coûts supportés, pesait fortement sur les établissements et expliquait pour partie la faiblesse du nombre de professionnels disposés à pratiquer cet acte et la longueur, par conséquent, des délais d’attente pour les femmes".