Covid-19 : les Français-es inquiets

6 Octobre 2020
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À mesure que perdure l'épidémie de Covid-19, on en sait davantage sur la manière dont les Français-es la perçoivent. Ils-elles se montrent ainsi bien plus inquiets-es du risque sanitaire lié au coronavirus que du risque économique engendré par la propagation de la maladie, selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche. Ils-elles sont par ailleurs toujours 52 % à faire confiance au gouvernement pour « aider les entreprises en difficulté en raison du coronavirus » (48 % ne lui font pas confiance pour ça), et 41 % à lui faire confiance pour « faire face efficacement » au virus (59 % ne lui font pas confiance), selon ce sondage réalisé du 13 au 14 août. Ils étaient respectivement 52 % et 42 % lors du dernier sondage similaire fin mai. Interrogés-es sur « ce qui les inquiète le plus », les Français-es placent en tête de leurs inquiétudes « le risque sanitaire sur (leur) santé et celle de (leurs) proches » (53 %), devant « le risque économique et notamment les conséquences sur l'emploi » pour eux et leurs proches (29 %), puis « le risque pour les libertés publiques avec les obligations pour lutter contre l'épidémie (port du masque obligatoire, restriction de l'accès à certains lieux) », à 18 %. Les sondés-es sont par ailleurs 87 % à se dire inquiets-es des conséquences économiques de la crise du coronavirus (13 % pas inquiets-es) ; 73 % le sont pour eux et leur famille (27 % pas inquiets-es).

Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 14 août 2020, auprès d'un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population âgée d'au moins 18 ans, selon la méthode des quotas.

Commentaires

Portrait de jl06

Faut sortir des frontieres pour voir avec quelle rigueur ont aplique les consignes de sécutité ...ici sa râle toujours !

resto en Italie , .... prise de température , fiche de provenance ,masque , distanciation ,gel , persone râle ,et avec le sourire !

 

Le virus n'a pas d'horaires, il faut un masque partout

Plus d'une personne en grande précarité sur deux touchée par le Covid-19 en Île-de-France

Selon l'ONG Médecins sans frontières (MSF), plus d'une personne en grande précarité sur deux a été infectée en Île-de-France. En cause notamment : la promiscuité et les conditions d'hébergement.

06 oct. 09:26

La précarité, meilleure alliée du Covid ? Plus d'une personne en grande précarité sur deux, pour l'essentiel des migrants, a été infectée par le coronavirus en Île-de-France selon la première étude du genre publiée ce mardi par l'ONG Médecins sans frontières (MSF), qui s'inquiète de ces "prévalences particulièrement élevées". Avec un taux de positivité de 55% dans les centres d'hébergement, les distributions alimentaires ou les foyers de travailleurs où MSF a conduit des tests, il s'agit de "prévalences particulièrement élevées, surtout dans les foyers et les centres d'hébergement", souligne le rapport.

L'enquête, décrite comme la toute première en France et en Europe à s'intéresser exclusivement au niveau d'exposition au virus parmi les grands précaires, concerne surtout les étrangers, qui représentent 90% de l'échantillon de 818 personnes testées par l'ONG. "Les résultats démontrent une prévalence énorme. La raison principale est la promiscuité et les conditions d'hébergement qui ont généré des clusters", par exemple dans les gymnases où ces personnes ont été mises à l'abri à l'aube du confinement généralisé, commente pour l'AFP Corinne Torre, cheffe de la mission France chez Médecins sans frontières.

Un taux de positivité 7 fois supérieur

Menée entre le 23 juin et le 2 juillet dernier avec Epicentre, le centre d'épidémiologie qu'héberge MSF, la consultation révèle de fortes disparités selon les types de sites sur lesquels les personnes en grande précarité ont été dépitées. Ainsi, dans les dix centres d'hébergement où intervient l'ONG Médecins sans frontières, le taux de positivité des individus testés atteint 50,5%, contre 27,8% sur les sites de distribution alimentaire et 88,7% dans les deux foyers de travailleurs migrants.