Covid-19 : surveillance des vaccins

Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des vaccins contre la Covid-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) suit étroitement (en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance ou CRPV) les premières vaccinations qui ont eu lieu en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les CRPV sont en contact régulier avec l’ensemble des Ehpad et des unités de soins de longue durée (USLD). L’objectif est d’accompagner ces établissements dans la surveillance des effets indésirables, notamment pour faciliter la remontée immédiate des signalements d’effets indésirables graves et/ou inattendus qui pourraient survenir. Selon un point d’info récent : aucun effet indésirable grave et/ou inattendu n’a été observé après ces premiers jours de vaccination, mais il est vrai que l’effectif concerné est faible (moins de 600 personnes). Des douleurs au site d’injection et de la fatigue ont été signifiées. Ces effets indésirables non graves sont mentionnés dans la notice du vaccin Comirnaty. À ce jour, aucun cas n’a été déclaré dans la base nationale de pharmacovigilance (BNPV), explique un communiqué de l’ANSM, début janvier 2021. L’ANSM est également attentive aux remontées d’effets indésirables survenus dans les pays dans lesquels le vaccin Comirnaty est également utilisé. Pour rappel, les professionnels-les de santé ainsi que les personnes vaccinées et leur entourage peuvent déclarer les effets indésirables : soit directement auprès du centre de pharmacovigilance de leur région, soit sur le portail des signalements.