Covid : adhésion au vaccin en hausse

7 Mars 2021
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L'adhésion de la population à la vaccination contre la Covid-19 est en hausse dans plusieurs pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou même la France, selon une étude internationale publiée lundi 1er mars par le cabinet Kekst CNC. L'étude conduite dans six pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, États-Unis et Suède) montre partout une nette tendance à la hausse par rapport à fin 2020. Ainsi, en France, 59 % des sondés-es se disent prêts-es à recevoir un vaccin ou l'ont déjà fait contre seulement 40 % en décembre dernier. La hausse est encore plus spectaculaire en Suède, avec 76 % de réponses favorables à cette question contre 51 % en septembre 2020. C'est au Royaume-Uni que le taux d'adhésion est le plus fort, avec 89 %, au lieu de 65 % en septembre dernier. En revanche, les personnes interrogées sont beaucoup plus critiques quant à l'efficacité du déploiement de la vaccination dans leurs pays respectifs, souligne l’AFP. Ainsi si trois Britanniques sur quatre se félicitent de la mise en place rapide de la vaccination dans leur pays, le ratio s'effondre dans les autres nations interrogées, à 32 % aux États-Unis, 22 % en France et même 20 % en Suède. Interrogés-es sur les pays selon eux-elles les plus efficaces dans ce domaine, c'est sans surprise Israël, où la moitié de la population a reçu au moins une dose, et le Royaume-Uni qui arrivent en tête. Dans la plupart des pays interrogés, la majorité des sondés-es souhaite, avant tout, maintenir des mesures pour protéger la population avant l'économie. Ainsi, six Britanniques sur dix préfèrent limiter la propagation du virus à la protection de l'économie. Le taux s'établit à 50 % au Japon (contre 18 % en faveur de l'économie) et à 47 % en Allemagne et en Suède (contre respectivement 31 % et 29 % pour l'économie). Seuls-es les Français-es sont plus nombreux à souhaiter un retour de l'activité économique en priorité (38 % contre 36 % en faveur de la limitation de la propagation). 

L'enquête a été menée mi-février sur dix jours, sur des échantillons représentatifs de 1 000 adultes dans chaque pays. La marge d'erreur est de 3,3% pour tous les pays.