Dépénalisation universelle de l’homosexualité

3 Octobre 2012
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François Hollande a réaffirmé devant l’Assemblée générale des Nations unies (25 septembre) la volonté de la France de "poursuivre son combat pour les libertés fondamentales, en soulignant que la dépénalisation universelle de l’homosexualité relève de ce combat historique", indique un communiqué de la ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. "Dans trop de pays, les homosexuels sont encore poursuivis et réprimés, tels des criminels ou des malades, au mépris de la dignité des êtres humains consacrée par la déclaration universelle des droits de l'homme. La France se mobilise pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité, nouvelle étape dans la marche de l'humanité qui se joue aux Nations unies", indique le communiqué ministériel. "La lutte contre les violences et les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle ou l’identité de genre se traduit dans les lois d'un nombre croissant d'Etats, qui rejoignent ainsi un mouvement historique en faveur de la liberté et de l'égalité. La France y contribuera pleinement, en mettant en œuvre le programme d’action gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, dont je conduis l’élaboration", explique Najat Vallaud-Belkacem. Interrogé par YAGG (26 septembre), Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO, se dit "extrêmement circonspect" après l’interview du président de la République à l’ONU. En effet, il avance que la France attend que "l’Afrique du Sud prenne les devants en proposant une résolution", ce qui permettrait à la France de faire, à la suite, une avancée concrète. "L'Afrique du Sud ne portera aucune résolution cette année, pas plus que les années antérieures, d'ailleurs", critique le comité IDAHO. Sous entendu, il faudra changer de stratégie, si la France veut faire autre chose que de simples effets d’annonce.