Dépigmentation volontaire : il y a des risques

30 Novembre 2011
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"De nombreuses personnes ont recours à la dépigmentation volontaire pour éclaircir la teinte naturelle de leur peau. Cette pratique repose sur l’usage de médicaments ou de préparations magistrales à fort potentiel éclaircissant détournés de leur indication médicale, de contrefaçons de médicaments ou de produits éclaircissants illicites, contenant le plus souvent des dermocorticoïdes d’activité très forte, de l’hydroquinone, voire des dérivés contenant du mercure. L’incorporation de ces substances est interdite dans les produits cosmétiques éclaircissants de la peau", indique une récente mise en garde publiée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Face au développement des pratiques de dépigmentation volontaire et aux risques encourus par les utilisateurs, l’Afssaps et la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ont procédé à une campagne nationale de contrôle du marché de ces produits en 2009 et en 2010. "Les analyses effectuées sur plus de 160 produits ont mis en évidence des proportions élevées de produits non conformes à la réglementation des produits cosmétiques et dangereux pour la santé en raison de la présence de substances interdites : environ 30% en 2009 et 40% en 2010. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé publie un rapport d’expertise et lance une campagne nationale d’information sur les risques liés à ces produits. "Les risques de ces produits dépigmentants illicites sont essentiellement cutanés (infections, acné, vergetures, atrophie, troubles de la pigmentation, etc.). Selon plusieurs études, de 60 à 70% des utilisatrices souffriraient de ces effets nocifs cutanés. Les complications systémiques ne sont pas exclues : diabète, hypertension artérielle, problèmes rénaux et neurologiques…", rappelle, de son côté, le "Quotidien du Médecin" (mi novembre).

 

Commentaires

Portrait de communard2011

Il faudrait aussi un article sur cette pratique qui se généralise, celle du blanchiment des dents, et qui dans le cas d'une personne vivant avec le vih, peut entraîner de sérieux problèmes. Et le fait que cela soit fait dans un cabinet dentaire, n'est absolument pas fiable sauf s'il existe des liens très clairs entre ce cabinet et l'Université et que les protocoles légaux soient respectés.