Dépistage : AIDES et le SNEG s’unissent

14 Septembre 2011
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AIDES et le Syndicat national des entreprises gaies (SNEG) ont choisi de s’allier pour promouvoir le dépistage rapide démédicalisé. Aujourd’hui en France, 50 000 personnes sont porteuses du VIH sans le savoir et la population homo reste particulièrement touchée. Avec ce partenariat, les deux organisations vont aller au plus près de ces personnes pour leur proposer une nouvelle offre de dépistage : le dépistage rapide communautaire. Pour AIDES comme pour le SNEG, il s’agit d’une "arme décisive" pour briser la dynamique de l’épidémie VIH chez les gays et les bis. "Alors qu’en 2009, 37% des découvertes de séropositivité concernent des hommes gays, il est urgent de faciliter l’accès au dépistage dans notre communauté", avancent les deux organisations. Elles rappellent que : "Les traitements sont désormais très efficaces pour contrôler l’infection et mener une vie aussi normale que possible ; ils diminuent le risque de transmission du virus de manière conséquente. A condition d’être dépisté. Connaitre au plus tôt sa séropositivité a donc un double avantage : à l’échelle individuelle d’abord, car une personne dépistée et traitée tôt évitera de lourdes complications médicales. A l’échelle collective ensuite, car en connaissant son statut, on peut mieux adapter ses pratiques sexuelles et mieux protéger son ou ses partenaires. Enfin, en bénéficiant d’un traitement adapté, on réduit la transmission et on maîtrise ainsi la charge virale au sein de toute la communauté gay. Avec la perspective d’enrayer durablement l’épidémie".