Dépistage VIH : les données de l’ORS

1 Décembre 2019
2 345 lectures
Notez l'article : 
0
 

Pour la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'Observatoire régionale de la santé (ORS) publie les chiffres relatifs au dépistage du VIH/sida en Île-de-France à partir des « données du Baromètre santé 2016 de Santé publique France et du sur-échantillon francilien ». La région Île-de-France est la plus touchée par le VIH/sida, particulièrement Paris et la Seine-Saint-Denis, la question du dépistage y est un enjeu majeur et un axe prioritaire du plan « Pour une Île-de-France sans Sida » porté par la Région Île-de-France. Une étude de l’ORS propose un état des lieux sur le recours au dépistage, et notamment l'adhésion aux auto-tests. Elle permet de mieux connaître les opinions et les comportements en matière de dépistage et des différents tests proposés. Dans un communiqué (26 novembre), l’ORS met l’accent sur les points suivants : près de sept personnes sur dix déclaraient déjà avoir eu recours à un test de dépistage du VIH ; ce qui représente un taux plus élevé en Île-de-France que hors Île-de- France ; les femmes sont plus nombreuses que les hommes à recourir au test de dépistage du VIH et globalement le recours au dépistage - homme et femmes  -  a augmenté entre 2010 et 2016 ; au cours des douze derniers mois, les Franciliens sont plus nombreux à déclarer avoir eu recours au test de dépistage du VIH que les non Franciliens (15,4 % versus 11,2 %) ; le recours au dépistage au cours des 12 derniers mois était plus élevé en Île-de-France parmi les populations les plus exposées : personnes nées dans un pays avec une moyenne ou forte endémicité du VIH (Afrique subsaharienne, Caraïbes), personnes ayant des relations exclusivement homosexuelles et personnes ayant plusieurs partenaires ; le recours au test de dépistage du VIH relevait principalement de l'initiative personnelle. Mais huit personnes sur dix étaient favorables à ce que le médecin propose le test sans attendre la demande du patient ; parmi les 38 % de Franciliens de 15-75 ans ayant entendu parler de l'autotest, 30 % s'étaient déclarés intéressés par ce test, et en particulier les plus jeunes (quatre sur dix parmi les moins de 45 ans).