Des aiguilles intelligentes à l’hôpital
Au CHU de Sherbrooke (Québec) sont pratiqués prélèvements, actes intraveineux ou chimiothérapies. L'établissement consomme 650 000 aiguilles par an, et le personnel est largement exposé aux piqûres accidentelles. Sasha Cardinal, responsable ‘santé et sécurité' au CHUS : « L'an passé, parmi le personnel, près de 200 piqûres ont été rapportées, sans compter les cas qui ne sont pas déclarés pour toutes sortes de raisons ». Mark Oliver, infirmier à l'Hôtel-Dieu, témoigne à son tour et en connaissance de cause : il s'est accidentellement piqué vingt ans plus tôt : « Tu vis un gros stress avec tous les examens à passer, sans savoir si tu as contracté une maladie, hépatite, sida ou autre. Ça crée aussi tout un stress dans ta famille. » Le CHUS a résolu d'équiper, d'ici un an, les équipes des deux hôpitaux qui composent le site, d'aiguilles présentant un dispositif de sécurité : un système de blocage ou un rabat-fermoir. Ce matériel sera disponible non seulement aux urgences et aux soins intensifs, mais dans l'ensemble des départements du CHUS. Investissement : 184 000 dollars par an.
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Commentaires
ca n'existe pas deja ?
bien sûr