Deux locaux de AIDES dégradés en 15 jours

Dans la nuit du vendredi 5 janvier dernier, le local de AIDES à Nantes a été visé par un jet de pierre sur la vitrine, défoncée juste là où il y avait l'affiche des deux hommes de la campagne de l'association sur le Tasp dans sa version gay. Les militants de AIDES à Nantes ont dénoncé un acte homophobe et ont annoncé avoir porté plainte. Ce nouvel acte de vandalisme intervient peu de temps avant d'autres dégradations contre les locaux de l’association à Laval. Mardi 20 décembre au soir, la vitrine du local de AIDES Mayenne a été dégradée à la peinture et recouverte aux endroits où se trouvait affiché la même campagne sur le Tasp : "Révélation". En sus, trois plaintes ont été déposées contre l'association pour l’affichage public de cette campagne. L'une de ces plaintes a été retenue par le procureur de la République, ce qui a conduit à une enquête de police. AIDES fait donc l’objet d’une enquête sur la base de l'article 227-24 du code pénal qui sanctionne la "diffusion d'un message violent ou pornographique contraire à la dignité, accessible à un mineur". On verra si le parquet décide au final d’engager des poursuites ou classe l’affaire. De son côté, l’association a également porté plainte pour les dégradations commises à Laval.