Discrimination à l’embauche en France

4 Décembre 2021
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La discrimination à l’embauche à l’encontre des personnes d’origine supposée maghrébine reste « très importante » en France, selon une note de l’Institut des politiques publiques (IPP), publiée le 24 novembre et citée par l’AFP. Cette note repose sur les résultats d’un testing récent de grande ampleur. En moyenne, à qualité comparable, les candidats-es dont l’identité suggère une origine maghrébine ont 31,5 % de chances de moins d’être contactés-es par les recruteurs-ses que celles et ceux portant un prénom et un nom d’origine française, selon cette étude menée sous l’égide du service statistique du ministère du Travail (Dares). L’enquête repose sur l’envoi de CV fictifs en réponse à plusieurs milliers d’offres d’emploi dans une dizaine de métiers distincts (de commis de cuisine à ingénieur production en passant par contrôleur de gestion). Le succès des candidatures est mesuré à partir des taux de rappel, c’est-à-dire la proportion de candidatures pour lesquelles les employeurs-ses manifestent un intérêt. Il en ressort que pour recevoir le même nombre de réponses positives, une personne d’origine supposée maghrébine « doit envoyer en moyenne 1,5 fois plus de candidatures qu’une personne ayant le même profil mais dont le prénom et le nom sont à consonance française », selon cette enquête menée entre décembre 2019 et avril 2021. Les discriminations sont « plus faibles, sans s’effacer, parmi les salariés les plus qualifiés », relève également la note. La discrimination est environ deux fois plus forte dans les métiers peu qualifiés en comparaison de celle observée dans les métiers qualifiés. En outre, la discrimination selon l’origine supposée « concerne aussi bien les candidatures masculines que les candidatures féminines ».

Commentaires

Portrait de Superpoussin

Je ne connais pas le lien qui existerait entre le fait d'être d'origine "maghrébine" et le VIH.

En revanche le risque pour les anciens du VIH d'être plus fatiguables que d'autres existe et si ces individus voulaient retourner dans la active par le biais d'un temps partiel ils peuvent, si jamais ce sont des hommes, être confrontés à une discrimination de genre, les temps partiels étant souvent réservés aux femmes.

A quand un article sur cette discrimination qui reste dans le thème du VIH?