Discriminations au travail : lancement d'un groupe de travail

9 Novembre 2014
1 678 lectures
Notez l'article : 
0
 

Le gouvernement a lancé (29 octobre) un groupe de travail de lutte contre les discriminations dans le monde du travail, qui devra notamment se prononcer sur le CV anonyme, inscrit dans la loi depuis 2006 mais dont les décrets n'ont jamais été publiés. Le Conseil d'Etat avait remis le sujet sur la table en juillet dernier, en sommant le gouvernement de rendre dans les six mois le décret d'application de la loi de 2006 qui rend obligatoires les CV anonymes dans les entreprises de plus de 50 salariés. Le ministère du Travail avait alors temporisé, attendant les propositions du futur groupe de travail avant de se prononcer. Les ministres François Rebsamen (Travail) et Patrick Kanner (Ville, Jeunesse) ont présidé (29 octobre) la première rencontre de ce groupe de travail, qui réunit "partenaires sociaux", "associations de lutte contre les discriminations", "acteurs de l'accès à l'emploi" et "ministères concernés", selon un communiqué du ministre du travail. Pour le ministre, les travaux doivent permettre d'identifier "des voies de progrès pour lutter contre les discriminations collectives dans le monde du travail" et d'examiner "des mesures nécessaires pour promouvoir les méthodes de recrutement non discriminantes".

Commentaires

Portrait de frabro

Cette histoire de cv anonyme est totalement stupide. Il y aura forcémment un moment où il y aura rencontre entre recruteur et candidat, et où celui-ci sera bien obligé de montrer de quel sexe il est, quel est son age, quelle est la couleur de sa peau, quelle expérience réelle il a, d'où viennent les trous dans son CV...

Ce n'est que de la poudre aux yeux pour faire croire que l'on lutte contre les discriminations.

J'espère que ce énième "groupe de travail" accouchera d'autre chose que de mesures inapliquables...

Je prends un autre exemple : la parité hommes femmes. Dans le médico social, elle est tout simplement impossible : 95 % des élèves infirmières et 80 % des travailleurs sociaux en formation sont des femmes.

Pourtant, on nous oblige à faire des plans pour atteindre la parité, dans lequelles nous énonçons des voeux pieux pour arriver à un résultat impossible...

Je vois venir la "discrimination positive" avec les quotas de personnes représentant la "diversité" tout comme il y a une prétendue obligation d'emploi des personnes handicapées qui n'est rien d'autre qu'une façon de prélever des taxes dont je ne suis pas sûr que le montant aille à l'aide aux handicapés...

A suivre...