Dissolution des Zouaves Paris

9 Janvier 2022
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Fin de partie. Le groupuscule d'ultra-droite les Zouaves Paris, soupçonné notamment d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte en décembre dernier, a été dissous mercredi 5 janvier en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, cité par l’AFP. Sur Twitter, le ministre a accusé le groupuscule, né du rassemblement d'anciens membres du Groupe union défense (Gud), du Bastion social et de Génération identitaire, tous deux dissous, d'appeler « à la haine et à la violence ». Le décret de dissolution reproche à ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, d'être « à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents », de « propager un discours ouvertement raciste » et de diffuser « régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie ». Les publications de ce rassemblement défendent « le concept de supériorité des « blancs » », selon le décret. Toujours selon le décret, les Zouaves Paris « valorisent par leurs publications les comportements violents à l'encontre des homosexuels et transsexuels ». Il est notamment reproché au groupe d’avoir participé à la manifestation du 1er décembre 2018 des « gilets jaunes », la plus violente et marquée par le saccage de l'Arc de Triomphe.