Droit à l’oubli : le CISS réagit

1 Avril 2015
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La question du droit à l’oubli, une des mesures de la future loi de Santé, est "un progrès indéniable pour les malades du cancer… qu’il faudra étendre aux autres pathologies", avance le CISS (Collectif interassociatif sur la santé). Ce droit à l’oubli est une conséquence des avancées importantes réalisées ces dernières années dans la prise en charge sanitaire et sociale des cancers. Le "droit à l’oubli" doit "permettre aux personnes ayant été soignées pour un cancer plusieurs années auparavant de ne plus en subir les conséquences tout au long de leur vie en termes d’accès à l’assurance et au crédit". Dans son communiqué du 24 mars, le CISS insiste sur la "nécessité d’élargir la démarche à l’ensemble des pathologies guéries ou stabilisées". "Il va maintenant s’agir d’étendre au plus vite cette démarche de progrès à d’autres pathologies qui peuvent être guéries et aux maladies chroniques stabilisées. On pense notamment au cas de l’hépatite C, en particulier depuis qu’elle bénéficie d’un nouveau traitement aux résultats très prometteurs, mais aussi à de nombreuses autres pathologies dont on voit qu’elles n’entrainent plus d’augmentation de la morbidité des personnes concernées lorsqu’elles répondent bien au traitement adapté dont elles bénéficient", explique le Collectif.