Droit à l’oubli : SOS Hépatites récompensée

8 Mars 2018
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L’association SOS Hépatites, basée à Montreuil, a été récompensée le 1er mars dernier pour son travail avec les anciens malades du VHC qui veulent faire valoir leur droit à l’oubli et pouvoir ainsi accéder aux assurances des banques pour des prêts sans être victimes de surprimes. Ce droit à l’oubli a été créé dans la dernière loi santé, celle mise en place sous le précédent gouvernement par Marisol Touraine. Cette avancée est due à plusieurs associations de santé, dont AIDES, qui ont permis avec l’appui du ministre de la Santé cette avancée. Le droit à l’oubli concerne certaines pathologies. Il existe des critères très stricts, définis pour chaque maladie concernée. Il s’applique dans le cadre de la convention Aeras (Assurer emprunter avec un risque aggravé de santé). Comme l’a rappelé "Le Parisien" (1er mars), SOS Hépatites a mis sur pied un projet national d’"accompagnement et d’information des malades (…) sur les nouveaux droits acquis pour les personnes atteintes d’hépatite C". Le 1er mars, SOS Hépatites a reçu, pour cette initiative, le premier prix de la Fondation des usagers du système de santé, qui vise à valoriser des initiatives de la société civile en faveur des malades. Ce prix a été remis par le député Jean Leonetti. L’association a reçu un prix d’u, montant de 10 000 euros. "Je suis très content car ce prix est l’aboutissement de 20 ans de lutte. Cela vous nous permettre d’aller plus loin. On va notamment pouvoir faire des brochures explicatives et former les gens qui répondent au téléphone", a indiqué Pascal Melin, président et fondateur de SOS Hépatites en 1996, au "Parisien". Le dispositif de l’association permet, via un numéro vert : 0 800 004 372, d’informer les anciens malades sur leurs droits et surtout de les faire appliquer.