On ne sait pas si les consignes de l’Inter-LGBT appelant à faire battre les députés les plus homophobes ont été suivies, mais il faut reconnaître que la Droite populaire dont l’homophobie viscérale est évidente a perdu quelques unes de ses têtes lors du second tour des législatives. Des députés (Droite populaire donc) sortants comme Brigitte Barèges, Patrick Beaudoin, Claude Bodin, Bernard Carayon, Eric Diard, Jean-Paul Garraud, Maryse Joissains, Richard Mallie, Georges Mothron, Eric Raoult, Christian Vanneste, disparaissent de l’Assemblée Nationale. La filiale extrémiste de l’UMP perd pas loin de 17 élus sur 39 ! D’autres figures de la droite sont aussi battues comme l’ancien secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’Intérieur Claude Guéant, les anciennes snipers de Nicolas Sarkozy : Nadine Morano ou Valérie Rosso-Debord, les anciens ministres Michèle Alliot-Marie, Frédéric Lefèvre ou Georges Tron.
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