Échappement ou échec thérapeutique

5 Juin 2018
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Côté technique, il existe plusieurs définitions possibles de l’échec thérapeutique. Il peut s’agir d’un échec clinique avec la survenue de manifestations cliniques qui sont les témoins de la progression du VIH : CD4 effondrés et charge virale élevée. Il peut s’agir d’un échec immunologique : absence d’augmentation des CD4 malgré un traitement anti-VIH efficace depuis au moins six mois. Il peut s’agir d’un échec virologique qui selon les spécialistes est la situation la plus fréquente : la charge virale n'est plus indétectable. Il y a plusieurs types d’échecs virologiques : l’organisme ne répond pas au traitement et la charge virale reste détectable après six mois de traitement ou bien un rebond après une phase où le traitement a fonctionné. L’échec virologique conduit à un changement de traitement et les experts préconisent une évaluation des raisons de l’échec associée à une décision pluridisciplinaire concernant la nouvelle stratégie à mettre en place. Cette situation peut également concerner le traitement du VHC, mais des solutions, là aussi, existent. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte lors d'un échec thérapeutique : toxicité du traitement, virus résistant, effets indésirables, mauvaise observance, etc. Avez-vous déjà été confronté à un échec de traitement ? Comment avez-vous vécu et géré cette situation ? C’est autour de ces questions que Diane animera le chat thématique mardi 5 juin dès 21 heures.