En finir avec la violence et les discriminations contre les LGBTI

11 Octobre 2015
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Différentes entités des Nations Unies (Bureau international du travail/Oit, Pnud, Unesco, Unfpa, Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Unicef, Onudc, Onu Femmes, Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale de la santé et l’Onusida) ont appelé, dans une déclaration commune, les Etats à agir d’urgence pour mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes LGBTI qu’il s’agisse d’adultes, d’adolescents ou d’enfants. "Toute personne a un droit égal à une vie sans violence, persécution, discrimination ou stigmatisation. Le droit international des droits de l’Homme établit des obligations juridiques selon lesquelles les Etats sont tenus de veiller à ce que chacun, sans distinction, puisse jouir de ces droits", rappelle la déclaration commune. Evidemment, les différentes instances onusiennes saluent les efforts croissants dans "de nombreux pays pour protéger les droits des personnes LGBTI", mais elles restent très préoccupées par le "fait que partout dans le monde des millions de personnes LGBTI, ou perçues comme telles, et leurs familles font face à des violations généralisées des droits de l’homme. Cela est un motif d’inquiétude — et d’action". A l’instar des organisations non gouvernementales de lutte contre le VIH/sida, les instances onusiennes font, elles aussi, le lien entre discriminations et santé. "Le non-respect des droits des personnes LGBTI et l’absence de protections contre les abus dont elles sont victimes, notamment la violence et les lois et pratiques discriminatoires, constituent des violations graves du droit international des droits de l’homme qui ont un impact profond sur la société. Cela contribue à accroître leur vulnérabilité aux problèmes de santé, y compris l’infection par le VIH, l’exclusion sociale et économique, fragilise les familles et les communautés, et a un impact négatif sur la croissance économique", expliquent-elles. "Ces violations nécessitent (….) une réponse urgente des gouvernements, des parlements, des systèmes judiciaires et des institutions nationales des droits de l’homme", concluent les agences onusiennes.