Est-ce que le psy a une place dans ma vie ?

17 Avril 2012
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Psychologue, psychiatre, psychanalyste, thérapeute, analyste ont-il une place dans votre vie  et quelle place... Est-ce une béquille ponctuelle sur laquelle vous vous reposez de temps en temps ou une aide du quotidien dont vous ne pourriez pas vous passer. Un peu comme certains font du sport, vous, votre truc c'est de parler. Parler dans un cadre rassurant parce que c'est sécurisant, ça permet de reprendre des forces, de calmer des angoisses, des peurs irrationnelles, de délester un sac trop lourd à porter ou d'ôter des entraves laissées par l'histoire de sa vie. Quelle place accordez-vous à ce temps suspendu à la découverte de votre moi profond et intime ?

On en discute ce soir sur le chat, dans le salon thématique, à partir de 21 heures en présence d'Alexia et de Sophie.

Commentaires

Portrait de Sophie-seronet

Psychologue, psychiatre, psychanalyste, thérapeute ou analyste ont souvent eu une place dans vos vies au moment de l'annonce de la séropositivité. L’annonce est un choc, un coup de massue, il faut un temps pour accepter le vivre avec, un autre pour se relever. Un séronaute a parlé de crises de panique suite au choc qu'il a reçu après l'annonce de sa séropositivité.

Aller consulter...

- C'est pouvoir en parler librement dans un cadre rassurant.

- Cela m'a permis d'envisager l'annonce à mes enfants.

- C'est envisager à nouveau un avenir amoureux, arrêter de penser que je porte le mal en moi, m’enlever la peur de contaminer, rationaliser ma contamination.

- C'est franchir une étape vers le mieux être, parce que je ne trouvais d’aide, d’écoute et de soutien nulle part ailleurs.

- C'est gagner du temps pour vivre mieux, plus sereinement ; tout le temps que j’ai passé sans aller voir un psy, c’est du temps que j’ai perdu.

- C'est soigner son âme, ses failles, c'est accepter une béquille médicale.

- C'est prendre conscience que la solution est en nous, le psy nous aide seulement à en trouver le chemin.

- "J’ai appris à faire connaissance avec moi-même"

Les craintes évoquées pour faire une démarche vers une consultation psy, c'est que l'écoute et l'accompagnement soient remplacés par une prescription médicale. Une crainte qui est tempérée : "Un accompagnement avec médicamentation le temps d’y voir plus clair", "les médocs peuvent aider le temps qu’une forme de sérénité soit retrouvée, ensuite vient le temps des mots".

L’analyse a été brièvement évoquée comme un travail sur soi-même qui s'entreprend sur un très long terme et qui parfois fragilise quand on est en situation de faiblesse.

D'autres méthodes ont été évoquées : La maïeutique qui désigne l'art de l'accouchement, le groupe de parole qui aide à prendre conscience des raisonnements erronés, l'art thérapie, la sophrologie, la Kinésiologie, la méditation, le tai chi, le qi gong, la relaxation, la PNL. Je laisse le soin à celles et ceux qui ont pratiqué d'apporter les compléments d'information.

L'idée commune étant de trouver l'équilibre quel que soit le chemin.

Et le mot de fin : "Est-ce que les psychologues et autres sont et font partie du paysage lié à la santé de chacun ? A chacun de faire la démarche, de s’y rendre selon ses besoins et surtout de choisir un spécialiste en fonction de sa spécificité. Dans tous les cas, il faut agir"

Très bonne journée. Sophie