Europe et réforme de l'asile

24 Décembre 2020
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Bruxelles espère arriver à des « résultats importants » en 2021 sur la réforme de l'asile, présentée en septembre dernier. Les vingt-sept États-membres restent très divisés sur cette question, cinq ans après la crise migratoire de 2015. Les pays continuent à s'opposer notamment sur la répartition des demandeurs-ses d'asile, les pays en première ligne pour l'arrivée de migrants-es (Italie, Espagne, Grèce, Malte) réclamant davantage de solidarité de la part de leurs partenaires, tandis que les pays de l'Est (Hongrie, Pologne) refusent de se voir imposer l'accueil de réfugiés-es. « J'espère que nous arriverons à des résultats importants pendant la présidence portugaise » de l'Union européenne, qui commence le 1er janvier pour six mois, a indiqué (14 décembre) la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson. La proposition actuellement sur la table prévoit des procédures d'asile accélérées aux frontières extérieures et des expulsions plus rapides des demandeurs-ses d'asile déboutés-es. Le Pacte propose aussi qu'en cas d'afflux migratoire, les pays de l'UE qui ne veulent pas accueillir des réfugiés-es devront participer au renvoi des personnes déboutées du droit d'asile depuis le pays européen où elles sont arrivées vers leur État d'origine.