Fast track cities : premier bilan

13 Mars 2022
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Collaboration internationale — l’Onusida et l’International Association of Providers of Aids Care (Iapac) —, financement américain (l’Agence des États-Unis pour le développement international), le projet Les villes s’engagent contre le VIH (Fast track cities) voit les choses en grand. Il entend mettre en avant le « rôle important » des villes pour atteindre les objectifs nationaux et mondiaux en matière de VIH et pour mettre fin au sida d’ici 2030. Le projet vise à fournir un soutien technique à quinze grandes villes fortement touchées par le VIH : Blantyre, eThekwini (anciennement Durban), Jakarta, Johannesburg, Kampala, Kigali, Kingston, Kinshasa, Kiev, Lagos, Lusaka, Maputo, Nairobi, Windhoek et Yaoundé. Ces villes dont une majorité se trouve sur le continent africain hébergent environ trois millions de personnes séropositives. Le projet vise, pour chaque ville concernée, à mettre en œuvre des programmes stratégiques de lutte contre le VIH en milieu urbain, à créer un environnement propice à l’optimisation des services anti-VIH, à renforcer la collecte, l'analyse et l’utilisation des données et à développer les capacités cliniques et communautaires qui faciliteront l’optimisation des services et élimineront la stigmatisation dans les établissements de santé. Le projet s’étale sur quatre ans ; il a d’ores et déjà permis d’accomplir des progrès, et a entraîné des « changements significatifs » au niveau des villes, alors que certaines font face à des enjeux majeurs. Ainsi, en Jamaïque, la ville de Kingston concentre à elle seule 35 % des personnes séropositives du pays. Les bonnes pratiques et les informations stratégiques des autres villes participantes sont publiées sur la carte interactive des Villes s’engagent.