Feu vert de l'Assemblée à "Santé publique France"

5 Octobre 2016
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L'Assemblée nationale a donné jeudi 29 septembre son feu vert à la nouvelle agence nationale de santé publique : "Santé publique France". Cette agence réunit l'Institut de veille sanitaire (InVS), l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), en vertu d'une ordonnance d'avril, prise en application de la loi Santé. L'agence existe de fait depuis mai. "Nous simplifions le paysage des opérateurs et le rendons plus performant", en rassemblant les "meilleurs experts et scientifiques", s'est félicité à l’Assemblée Nationale le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. Il a comparé ce "centre d'excellence à la française" aux Centers for disease control and prevention aux Etats-Unis, ou au Public health England. Cette agence "était attendue" car "notre pays a souffert du manque de prévention", a souligné la présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, Catherine Lemorton (PS), citée par l’AFP. Plusieurs députés de droite comme de gauche se sont en revanche inquiétés des moyens de l'agence nationale de santé publique. Jean-Marie Le Guen a assuré que ceux-ci étaient "sanctuarisés". Les parlementaires ont procédé à un unique ajout : la présence obligatoire de deux députés et deux sénateurs à son conseil d'administration.