
Emmanuel Macron entend avancer sur la question de la fin de vie « de manière respectueuse », en trouvant une « voie moyenne », ont expliqué à l’AFP plusieurs représentants des autorités religieuses, reçus par le chef de l'État lundi 9 janvier. Sur cette question, « on a senti qu'il voulait absolument avancer de manière respectueuse » et « dans la complexité, il cherche à trouver une voie moyenne », a ainsi déclaré le président de la Fédération protestante de France Christian Krieger, reçu à l'Élysée pour les vœux du président de la République aux représentants-es des cultes. Parmi ces derniers-ères étaient notamment présents-es le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président de la Conférence des évêques de France, Éric de Moulins-Beaufort, le recteur de la Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, ou encore une représentante du Forum de l'islam de France. Emmanuel Macron a indiqué « qu'il consulterait personnellement toutes les autorités religieuses, une fois que la convention citoyenne aura fait son travail », « vers avril », selon Christian Krieger. « En même temps », il a indiqué « qu'il se sentait le devoir de manifester un respect de personnes qui auraient perdu tout sens à leur vie en raison de leurs souffrances et de leur isolement. Et que la société doit être en capacité de répondre aux personnes qui n'ont pas de réponses religieuses pour elles-mêmes ». En mars, les quelques 200 citoyens-nes français-es de la Convention citoyenne sur la fin de vie diront s'il faut changer ou non la loi actuelle. À l'automne, les différents cultes ont exprimé leurs inquiétudes, défendant le respect « absolu » de la vie, et estimant qu'un passage à une « aide active à mourir » constituerait une « rupture » majeure.
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