Fin de vie : soins palliatifs plutôt qu'injection mortelle

5 Janvier 2015
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Entre soins palliatifs et injection mortelle, les Français choisissent la première option à 53 % pour parvenir à "une fin de vie apaisée", selon un sondage publié, mi décembre 2014, dans le quotidien "Ouest-France". Selon ce sondage, réalisé peu après la remise au président François Hollande d'un rapport sur la fin de vie par les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), l'injection mortelle est préférée par 47 % des personnes interrogées. Les sondés se prononcent massivement (95 %) pour le développement des soins palliatifs, y compris à domicile ou en maison de retraite, pour améliorer l'accompagnement des personnes en fin de vie. Mais le sondage fait également apparaître que les personnes interrogées sont imparfaitement au courant des dispositions de la loi Leonetti de 2005, indique l’AFP. Seuls 52 % sont au courant de l'obligation faite aux médecins de respecter la liberté des personnes souffrant de maladies incurables et douloureuses de ne pas être maintenues artificiellement en vie. De même, 55 % des sondés connaissent l'obligation des médecins à soulager toutes les douleurs même si le traitement a comme effet d'accélérer la survenue du décès.
Le sondage a été réalisé par un questionnaire auto-administré en ligne les 16 et 17 décembre, auprès d'un échantillon représentatif de 1 005 personnes âgées de plus de 18 ans.

Commentaires

Portrait de Josilou

J'ai regardé avec beaucoup d'intérêt le documentaire de la série Immersion sur TF1, intitulé "aux frontières de la vie" où sont présentés cinq personnes qui témoignent des conditions de la fin de vie dans notre démocratie, qui ne nous laisse pas le droit de choisir de cela alors que nous avons le droit à l'IVG.

 

Je vis avec le VIH/SIDA depuis 30 ans. A la mesure du chemin parcouru au cours de ces dernières années et des riches rencontres qui me l'ont permis, je souhaite défendre le droit à la prise du produit létal.

 

C'est pourquoi, je sollicite de AIDE l'organisation de rencontres avec des médecins autour de ce sujet.


Bien cordialement.

Josilou