Fin de vie : une nouvelle loi ?

18 Mars 2018
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La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, juge que la loi Claeys-Leonetti de 2016 "répond aux besoins" des personnes malades en fin de vie. C’est ainsi qu’elle a répondu à une récente tribune signée par 146 député-e-s demandant qu’on aille plus loin dans le domaine. "Je suis convaincue que la loi Claeys-Leonetti répond aux besoins sans aller vers une loi différente ; elle répond aux besoins des personnes qui sont en train de mourir et qui souffrent et qui méritent d'être accompagnées", a-t-elle expliqué devant une commission sénatoriale, rappelle L’Express (8 mars). Adoptée en 2016, la loi Claeys-Leonetti ouvre la possibilité d'une "sédation profonde et continue" jusqu'au décès. Des sédatifs (substances anti-douleurs et apaisantes) peuvent être administrés pour permettre à des malades graves en phase terminale, dont la souffrance est insupportable, d'être endormis jusqu'à leur mort. Cette sédation s'accompagne d'un arrêt des traitements, y compris de l'alimentation et de l'hydratation artificielle. Dans leur tribune, les parlementaires épinglaient les limites de la législation actuelle, "perçue comme incomplète et non satisfaisante, voire liberticide et inégalitaire".

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 "Dans leur tribune, les parlementaires épinglaient les limites de la législation actuelle, "perçue comme incomplète et non satisfaisante, voire liberticide et inégalitaire".

 

"Liberticide et inégalitaire"

Merci d'avoir précisé ........