Fin des thérapies de conversion

27 Mai 2022
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Après la France et l’Allemagne et bientôt la Grande-Bretagne, la Belgique s’apprête, elle aussi, à interdire les thérapies de conversion. Ces dernières visent à forcer le changement de  l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des personnes LGBTQI+. Pour la Belgique, l’objectif est d’adopter, d’ici à la fin de l’année, un texte pour interdire les thérapies de conversion​, déjà prohibées dans plusieurs pays étrangers. La secrétaire d’État à l’Égalité des genres Sarah Schlitz a présenté vendredi 13 mai en conseil des ministres un plan global pour garantir pleinement la protection des droits des personnes LGBTQI + en Belgique, indique l’AFP. L’une des mesures du plan est de travailler à l’interdiction des pratiques de conversion qui doit être une priorité​, selon un communiqué officiel. Un texte en préparation devrait être soumis au gouvernement en juin pour une adoption par le Parlement d’ici à fin 2022, a précisé à l’AFP un porte-parole de Sarah Schlitz. En France, conformément à une résolution votée en mars 2021 par le Parlement européen, un texte de loi a été adopté en janvier 2022 créant un nouveau délit pour punir de telles pratiques. Selon le cabinet de Sarah Schlitz, la Belgique compte parmi quelque 70 pays dans le monde où l’on pratique encore ces thérapies imposant l’hétérosexualité qui sont pourtant inefficaces et dangereuses.