Fonds mondial : le Canada, un exemple à suivre

16 Mai 2016
1 387 lectures
Notez l'article : 
0
 

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé (9 mai) qu'il allait augmenter de 20 % sur la période 2017-2019 sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans un communiqué (10 mai), Coalition PLUS, AIDES et la Cocq-sida "saluent cet engagement exemplaire du Canada, qui restera cependant insuffisant si les autres Etats donateurs, en particulier la France, ne suivent pas cet exemple". D’où l’appel aux autres pays à faire de même en annonçant des contributions en hausse. En 2015, "la communauté internationale s’est engagée à mettre fin au sida d’ici à 2030. La première étape sera, d’ici à 2020, d’arriver à dépister 90 % des personnes vivant avec le VIH, à mettre 90 % des personnes dépistées sous traitement et à rendre le virus indétectable chez 90 % des personnes traitées – ce qui leur permet de ne plus transmettre le VIH", expliquent les associations signataires. L’Onu a calculé qu’il manquait sept milliards de dollars par an pour en finir avec le sida d'ici à 2030. "Sans ces investissements supplémentaires, les progrès réalisés en trente ans de lutte seront menacés, le sida regagnera du terrain et les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida repartiront à la hausse. C’est donc maintenant ou jamais qu'il faut se mobiliser. Tous les pays donateurs doivent faire un effort" indique le communiqué. "En accueillant la conférence de reconstitution du Fonds mondial et en augmentant de 20 % sa contribution au Fonds, Justin Trudeau confirme que la lutte contre les pandémies reste une de ses priorités. Nous appelons François Hollande à suivre son exemple, en augmentant à son tour la contribution de la France au Fonds mondial, pour débarrasser la planète du sida et des pandémies", explique Hakima Himmich, présidente de Coalition PLUS.