Football : homophobie à Montpellier

Une enquête a été ouverte lundi 16 janvier par le parquet de Montpellier au lendemain de banderoles à caractère homophobe brandies par des ultras du club de football de la ville lors d’un match de ligue 1 ; des messages qui ont été dénoncés notamment par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Cette enquête a notamment été ouverte pour « injures publiques à raison de l’orientation sexuelle », a indiqué le parquet de Montpellier dans un communiqué, repris par l’AFP. Dans la matinée, la ministre des Sports avait exprimé sur Twitter sa condamnation « la plus ferme de ces images, de ces mots, de ces actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport ». « Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l’écart des stades », avait ajouté Amélie Oudéa-Castéra. Les banderoles incriminées ont été déployées par les ultras du club héraultais, qui entendaient protester contre les résultats catastrophiques de leur équipe. Il était écrit sur deux d’entre elles « Équipe de tapettes » et « Allez tous vous faire enc... ». Tous ces incidents seront étudiés lors de la prochaine réunion de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), a indiqué l’instance. Dans un communiqué, le club de Montpellier, présidé par Laurent Nicollin, a condamné « avec la plus grande fermeté les propos homophobes tenus sur certaines banderoles ». Le MHSC a précisé qu’il entendait rechercher lui-même les responsables : « Des investigations sont en cours et des plaintes seront déposées le cas échéant ». Au niveau local, les banderoles ont également été dénoncées sur Twitter par Hervé Martin, adjoint (chargé des Sports) au maire PS de Montpellier Michaël Delafosse, qui s’est dit « scandalisé » par ces « insultes vulgaires et homophobes ».